Jour J. : tous dans les starting blocks !

Jeudi 26 Mai : encore quelques heures avant d’entendre les premières notes faire vibrer le campus Tréfilerie. Artistes, techniciens et bénévoles, tous sont désormais dans les starting blocks. À présent, il faut compter avec un invité de dernière minute, la pression. Un invitédont il va falloir faire abstraction pour apporter les derniers réglages. Reporting. Farid B.

Plus que quelques heures avant la cérémonie d’ouverture du Fest’U 2016. Trois soirées qui s’annoncent riches - très riches - en divertissements. Mais pour en arriver à ce résultat, plusieurs dizaines d’heures de préparations ont étaient nécessaires aux artistes pour VOUS présenter un show au poil. Des dizaines de techniciens pour planter le décor, et des bénévoles qui se préparent à vous accueillir et faire en sorte que vous profitiez au mieux de cette expérience. Il est l’heure pour l’Œil du Fest’U de rétablir un petit peu de justice dans ce monde et consacrer tout un article, à mettre en lumière le travail réalisé.

Monster Flying Circus, nom d’une troupe, que c’est drôle !

Essais costumes et ajustement des accessoires, le décor est planté dans la salle de spectacle de la Maison de l’Université. L’immense rideau rouge qui sépare les coulisses de l’estrade foulée par la troupe Monster Flying Circus. Un atelier humour, sous la houlette de Nicolas Sumien metteur en scène le temps des répétitions, qui présente cette année un spectacle humoristique ou l’on nous apprend à échouer dans notre vie professionnelle.

En observant la salle, le stress monte rapidement rien que d’imaginer ces silhouettes qui vont bientôt prendre place sur les sièges vides. Sur la scène, les acteurs apportent à présent les ultimes finitions à leur spectacle. Entre gestuelle improvisée - plutôt bien sentie - que l’on décide de conserver pour le grand final et derniers raccords costumes afin de mieux « s’imprégner du personnage », la troupe déroule leurs scènes avec fluidité, parfois un petit peu moins – mais rien de grave je vous assure. Après quelques scènes rejouées pour la énième fois, le metteur en scène s’approche vers moi tout en lançant : « Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ? C’est bizarre quand on le découvre pour la première fois ! ». D’ailleurs à la question si votre spectacle était un plat ? Voici la réponse de l’un des acteurs :

Effectivement, force est de constater que les scènes qui se sont jouées sous mes yeux sont sans nulle doute… surprenantes. Sans vouloir trop en divulguer, je dois dire qu’il y en a pour tous les gouts. Lorsque je demande aux acteurs ce qui les pousse à entreprendre cette expérience, « l’amusement » et « le partage » avec les camarades et le public sont les motifs qui reviennent à plusieurs reprises. Pour d’autres c’est un moyen de « s’élever socialement et scolairement ». Leurs seules attentes, vous faire plaisir et vous faire rire. Mais pour cela, on vous attend nombreux afin de profiter de cette bouffée d’air pour ceux qui veulent pouvoir tout rater.

« Une organisation bien huilée »

Un jour se sera écoulé avant que le décor ne soit planté. Les scènes sont à présent toutes déployées, les tentes montées, le son et la lumière installés, les food trucks amarrés, les tests son bien engagés. D’ailleurs, en voici un avant-goût, histoire de vous mettre l’eau à la bouche.

En seulement une journée, tout un dispositif vient de sortir de terre comme par enchantement – pourtant la magie n’était pas au programme. Une journée seulement avant le grand départ. Cependant, à mes yeux, le spectacle a déjà commencé. J’assiste à une évolution incroyable d’atmosphère sur le campus. Tôt dans la matinée, tout était très calme. Seule une affiche sur laquelle s’arrête un jeune couple en poussette, orne une scène impatiente d’être déployée. Le calme avant la tempête.

Et cela se vérifie très vite, déjà les camions commencent à affluer. Les techniciens d’Art’prod Scènes (société chargée de s'occuper des scènes et de la technique), les agents logistiques de l’Université Jean Monnet et de la ville de Saint-Étienne, tous sont présents désormais sur le campus. Les tentes prennent leurs volumes, les chaises et les tables s’empilent, les scènes se déploient doucement. J’assiste en exclusivité au tout premier concert du Fest’U édition 2016. Un orchestre composé du bruissement des moteurs de camions pleins de matériels, accompagnés par les perceuses et rythmés par les coups de marteaux sur les structures métalliques. Certain qu’une fois mixé, le résultat pourrait être surprenant. L’après-midi, l’équipe d’Art’prod Scènes a fait déjà du bon travail. Je profite d’un moment d’accalmie pour en savoir plus sur leurs rôles au sein du Fest’U.

Pouvez-vous présenter votre société ?
Art’prod Scènes:
Art’prod Scènes est une société qui regroupe plus d’une trentaine d’intermittents. Nous sommes une société autonome aussi bien en techniques sons qu'en techniques de lumières artistiques. Il y a six personnes qui encadrent la société, répartis par fonction. On retrouve aussi bien des régisseurs lumières, des régisseurs sons, des administrateurs ou des artistes.

Quel est votre rôle sur le Fest'U ?
Pendant le Fest’U, on s’occupe de toute la régie générale technique pour cinq scènes sur les six présentes. Une scène est gérée directement par la Ville de Saint-Étienne et son technicien. On s’occupe donc d’installer le matériel, de l’exploiter et de donner tous les plannings aux groupes pour qu’ils puissent venir faire leurs répétitions et balances.

Depuis combien de temps travaillez-vous sur le Fest’U ?
Depuis plus de dix ans, on assure la régie à l’époque où le Fest’U avait lieu à Saint-Victor-sur-Loire.

On peut dire que vous y êtes depuis toujours finalement ?
Pratiquement, oui. Et on peut dire que cela commence à être bien huilé, aussi bien de la part des dirigeants de l’Université que de l’équipe d’Art Prod Scènes. On travaille vraiment en totale confiance, donc on sait vraiment où on va depuis quelques années maintenant.

Le bénévolat au coeur du Fest'U

Le Fesival universitaire Jean MON'ARTS, c'est avant tout des bénévoles. Plus de six cent cinquante artistes présents sur trois soirées. Un chiffre monstre ! Impossible s'il fallait rémunérer chacun d'entre eux. Mais le bénévolat ne s'arrête pas à ce stade. Effectivement, plusieurs étudiants participent bénévolement à l'encadrement du Fest'U. Une quinzaine environ.

Leur rôles : « l'accueil et la représentation de l'université, et essentiellement l'orientation des spectateurs » nous explique Anne-Cyrille Paccou, responsable des actions culturelles de l'Université Jean Monnet. Je décide d'aller à la rencontre d'un de ces étudiants afin de mieux comprendre leurs motivations. « Je trouve que c’est important qu’il y ait des moments dans l’Université où l’on puisse tous se retrouver et partager » nous assure Leslie. « J’aime organiser des événements, donc c’était un peu logique pour moi de participer ! »

Après ce tour d'horizon, c'est maintenant à vous, spectateurs de prendre place et de jouer votre rôle. Vous connaissez désormais tout le travail de ces acteurs pour vous faire passer d'excellentes soirées. Alors profitez-en un maximum.

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