Jeudi 26 Mai. La cérémonie d’ouverture du festival universitaire Jean Mon'Arts amorce 3 soirées qui s’annoncent riches en divertissement. C’est l’occasion également de mettre en lumière les soutiens du Fest’U sans qui, le festival n’aurait jamais pu s’organiser. Tout d'abord un entretien croisé avec Michèle Cottier, présidente de l’université Jean Monnet et Gaël Perdriau, maire de la ville de Saint-Étienne, puis une explication d'un partenaire historique du Fest'U, la Caisse d'Épargne. Propos recueillis par Farid B.
Afin de comprendre dans quelle démarche s’inscrit l’organisation du festival Jean MON’ARTS au sein de la politique de la ville de Saint-Étienne, de l’université Jean Monnet, j’ai décidé d’aller à leur rencontre pour qu’ils puissent répondre à cette question.
Dans quelle mesure le Fest'U participe à la fois à la dynamique de l'Université et à la Ville de Saint-Étienne ?
Michèle Cottier : Le Fest’U participe à la dynamique de l’Université dans la mesure où il nécessite la convergence des forces que l’on va trouver à la fois chez les étudiants, et les personnels. Des personnes qui ont des activités artistiques personnelles, vont pouvoir donner à voir ces talents. Cette capacité a mélanger personnels et étudiants créée une véritable dynamique qui donne une image particulière à l’établissement.
Ce qui fait que les étudiants vont véhiculer cette image après, lorsqu’ils vont quitter l’Université. Ils garderont le souvenir de ce qu’ils ont appris mais aussi de ce qu’ils ont vécu en dehors de leurs formations. Et cela, c’est un élément fondamental.
Parce que c’est peut-être plus sur la culture que l’on va construire le rayonnement de l’Université, que sur le contenu des formations.
À cela vont venir s’ajouter beaucoup de choses à la vie professionnelle et la culture qui démarre à l’Université. C’est un commencement qui va peut-être perdurer tout au long de la vie et c’est cette dynamique là que l’on veut porter aussi.
Gaël Perdriau : Ce festival est important pour la ville de Saint-Etienne à plusieurs titres. Tout d’abord parce que c’est un programme de spectacles vivants et de musique très dense pendant 3 jours et c'est un événement entièrement gratuit.
« Cela veut dire qu’il ouvre la culture à des publics qui n’ont peut-être pas l’habitude d’aller dans des salles de spectacles.»
C'est également un festival ouvert sur la ville, au-delà de l’Université, qui attire des gens du quartier ou dans le reste de la ville et de l’agglomération, ayant envie de passer un bon moment et de découvrir de nouvelles formes d'art peut-être. D'autre part, notre politique en matière d’artistes émergents vise à faire en sorte que les écoles de musique, les écoles d’art que nous avons à Saint-Étienne, permettent à certains artistes d’émerger à un niveau supérieur. Ce festival donne finalement la chance de découvrir quelques talents que nous avons le plaisir d’accompagner et qui, à leur tour, feront rayonner la ville de Saint-Étienne.
Pourquoi l'Université Jean Monnet et la ville de Saint-Etienne semblent si attachés à ce type d'activité culturelle ?
Michèle Cottier : Le Fest’U représente le point d’orgue des activités culturelles de l’Université, avec une très forte concentration de spectacles de grande qualité. L’activité culturelle de manière très globale contribue à la qualité de la vie étudiante. Et on sait aujourd’hui, avec des études très précises à l’appui, que meilleure est la qualité de vie étudiante, meilleurs sont les résultats des étudiants. Donc, quand on travaille pour la culture, on travaille aussi pour la réussite générale des étudiants. La culture est un facteur de réussite. C’est assez inédit mais je crois c’est un élément que l’on doit absolument prendre en compte dans la conception de l’organisation des études.
Gaël Perdriau : Ce festival est important pour la ville de Saint-Étienne et c’est la raison pour laquelle la mairie soutient cette initiative. Il donne une image attractive de l’Université. Saint-Étienne est fière d’avoir 25 000 étudiants. Ce festival permet de donner une image différente de la vie étudiante. Nous avons pris beaucoup d’initiatives afin de faciliter la vie étudiante, tout au long de l’année, en matière de logement, de transports, de loisirs, d’accès à la culture et je dirais que le Fest'U est en quelque sorte le bouquet final de l'année étudiante. Ce festival donne encore une fois une image de la ville conforme à ce qu’elle est, c’est-à-dire dynamique, entreprenante et attractive.
Autre partenaire historique du Fest'U, la Caisse d'Épargne Loire Drôme Ardèche a pris un peu de temps pour expliquer la manière dont l'entreprise s'engage aux côtés de la manifestation :
Dans quelle démarche s'inscrit la participation de la Caisse d'Épargne au Fest'U ?
Notre positionnement par rapport à cet événement est que nous sommes une banque coopérative, de proximité, donc nous accompagnons les initiatives culturelles et sportives qui se trouvent sur le territoire de la Loire, de la Drôme et de l'Ardèche.
Quel est votre rôle sur le campus, pendant les 3 soirées ?
Nous proposons un certain nombre d'animations sur notre stand avec des jeux concours, des distributions de barbes à papa et de ballons. C'est également l'occasion pour nous de rencontrer à la fois un public étudiant et familial en fonction des journées. C'est un événement important pour nous.
