Jour 3 : Parapluie et salle comble, déroulé d'une soirée palpitante !

3ème et dernière soirée qui clôture un festival qui commet un sans-faute jusqu’à présent. Cette dernière soirée est la plus riche en spectacles. 28 représentations sont à l’honneur. 21 concerts, 2 sessions de stand up, 2 pièces de théâtre, 1 set de djing, 1 show de danse et 1 show d’hypnose, il y en a eu pour tout le monde. Petit bémol, les nuages puis la pluie. Retour sur une soirée rythmée par le temps.

18h : A peine arrivé sur le campus, que les spectacles débutent. Pas le temps de prendre la température des allées du campus que je file droit vers le grand hall de la maison de l’université. Adrien Smajdor, nous propose un show d’hypnose envoûtant parait-il. Voyons ça de plus près !

Adrien Smajdor, drôle et envoûtant

Tout d’abord et malgré le fait que sa représentation débute assez tôt pour la soirée, je dois dire que l’hypnose attire toujours beaucoup de spectateurs. La salle est comble, une centaine de personnes s’étaient assises pour tenter de se faire envoûter. Certains étaient déjà là la première fois, puisque Adrien Smajdor s’était produit sur cette même scène dès la première soirée du Fest’U. C’est parti !

Tout de suite, l’artiste met à contribution son public afin de tester la réceptivité de chacun. Nos mains collées, l’hypnotiseur nous demande de focaliser notre attention sur elles, de les imaginer serrées, fixées, indécollables, de telle manière qu’on ne parvienne plus à les détacher. Et vous savez quoi ? Ça fonctionne ! Effectivement, pour qui veut bien accorder assez d’attention, de concentration et d’imagination sur la situation qui nous est proposée, il est très difficile ensuite de nous convaincre d’une situation contraire, dans notre cas, qu’il serait très simple de décoller nos mains. L’idée de croire que nos mains sont collées prend le dessus sur le fait de penser qu’on puisse les décoller facilement. C’est comme si je vous demandais : ne pensez surtout pas, à un éléphant ! A quoi pensez-vous alors ?

Une fois ce test réalisé, l’hypnotiseur choisi 4 volontaires afin d’aller plus loin dans l’exercice. La 1ère situation consiste à demander aux cobayes assis, de fermer les yeux, de se détendre profondément, puis le showman décompte jusque 3 déclenchant un effondrement des cobayes. À présent les volontaires restent assis mais le buste replié vers leur genoux. L’artiste réveille ses volontaires et enchaîne sur un deuxième exercice. Puis les situations proposées deviennent de plus en plus ambitieuse. Peut-être trop. Il est proposé à l’une des volontaires de penser à la personne qui l’accompagne dans le public et puis d’oublier son existence. Cette personne n’est nulle autre que la fille de la participante. Ambitieux, n’est-ce pas ? Le silence trône au-dessus du public attentif, on sent qu’il est curieux, qu’il a envie d’y croire. Les enfants sont émerveillés. Lorsque l’hypnotiseur demande à la mère de famille de nous présenter sa fille, c’est le couac, aucun trou de mémoire, la fille a fort heureusement toujours sa place dans l’esprit de la maman. Ces couacs vont se répéter à quelques reprises, en revanche on ne peut que saluer la répartie et le charisme de l’artiste, qui parvient à passer outre et rebondir sur des exercices plus maitrisés. « Au moins, vous avez bien ri, c’est déjà pas mal » assène l’artiste.

Le spectacle arrive à sa fin. Moins impressionnant que ce à quoi je m'attendais, le show est plus adapté à un public familial, selon moi.

19h : Les allées du campus sont encore peu fréquentées, il faut dire que le temps ne joue pas en la faveur du Fest’U. Ciel nuageux et air frais menace le pic d’affluence ce soir. Les spectacles ont débuté depuis plus d’une heure maintenant. Les scènes en intérieur font salle comble, show après show. Devant la scène pelouse, une centaine de personnes parsemées au pied de la scène prennent malgré tout plaisir à déguster goulument les mélodies du groupe de rock français Line Kipit. Curieuse déambulation en la présence de ces poules géantes qui se pavanent et sèment le trouble au milieu des passants et amusent les enfants.

Le campus commence à se remplir doucement mais surement. Le département étant placé sous vigilance orange, nombreux sont ceux qui n’ont pas osé faire le déplacement. Ne sachant pas ce qu’ils ratent, je me dirige vers la scène situé au sein de la clé de voûte. Un concert des Green Paper, le groupe de rock français lauréat du concours Tremplin NOS TALENTS SUR SCENES, de la ville de Saint-Étienne.

21h : La Clé d’Voûte, une scène assez insolite je dois dire, mais assurément une des plus intimiste. La fumée artificielle s’éparpille un peu partout sur la scène et dans la salle, le groupe s’est installé, place à la musique. Dès les premières sonorités, une voix…et quelle voix ! Malgré son jeune âge – à peine la vingtaine – le chanteur fait trembler aussi bien les murs de l’enceinte, que le public par sa voix puissante. Les voûtes de la salle amplifie la résonnance de la salle, il n’y a pas à dire, ça dépote ! D’ailleurs j’entends parmi le public : « ils envoient du steak », une affirmation qui résume assez bien la performance du groupe. Arriver à la moitié du set, le public s’embrase. Pour sûr, comment résister à l’énergie libéré par le groupe lorsque le guitariste s’offre un solo digne des plus grands et provoque autant d’étincelles. Influencé par LED ZEPPELIN, le groupe navigue entre rock français et anglais et sans vouloir faire preuve de chauvinisme, l’exercice en français leur sied un peu plus.

22h : En sortant de la Clé d’Voûte, la nuit est de la partie. Ce qui ne m’empêche de constater clairement que l’affluence est loin d’être équivalente que les deux jours précédents à la même heure. D’ailleurs pour confirmer ce fait, la Fédération des Associations de Saint-Étienne Etudiantes (FASEE) qui tient la buvette du campus d’une main de maître m’affirme que leurs chiffres sont considérablement inférieurs aux soirées précédentes. En revanche, bien que la scène pelouse ne soit pas très occupée, la scène esplanade est noire de monde. Les coupables ?

Les [K]SOS. Loin d’être des cas sociaux, les membres du groupe altiligérien défie même la nature en parvenant à réchauffer l’atmosphère grâce à leurs musiques survitaminées et leurs textes décalés.

22h45 : Je décide d’aller faire un tour du côté de la salle de spectacle de la maison de l’université. Le BIG BAND du conservatoire de Saint-Etienne a déjà débuté à dérouler les compositions. La salle est pleine, comptez environ 200 sièges qui ont trouvé preneur. Guitares et trompettes s’accordent principalement. Une harmonie rythmée par un piano à queue, et une batterie. Tous suivent scrupuleusement les claquements de doigts du maitre d’orchestre Ludovic MURAT produit plusieurs fois à Jazz à Vienne.

23h : La menace qui pesait tout au long de la soirée tombe comme un couperet. Une pluie torrentielle s’abat sur le campus. Par mesure de sécurité les scènes en extérieur sont obligées de couper court au spectacle. Le FEST’U résistera jusqu’au bout grâce aux représentations en intérieur.

L'heure du bilan

Malgré cet événement qui ne clôture pas le festival de la meilleure des manières, on peut dire que cette année le FEST’U dans son ensemble a été une belle réussite. 2 premiers jours qui ont démarré en trombe. Aucun incident n’est à déplorer sur les 3 soirées, si ce n’est une entorse surement dû à un engouement trop appuyé lors d’un concert ;). Une affluence qui s’annonce très satisfaisante et au-delà des espérances (soit bien plus de 8000 spectateurs en cumulés). En espérant que vous avez bien profitez de l’événement L’œil du FEST’U vous retrouve l’année prochaine avec encore plus spectacles, de l’animation, du divertissement et une flopée de concerts. A bientôt !

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