Aux Confluences, les Corps rebelles dansent avec Maurice Béjart

Le week-end dernier, le musée des Confluences a inauguré son exposition Corps rebelles avec plusieurs représentations du spectacle Messe pour le temps présent de Maurice Béjart avec la musique de Pierre Henry et retravaillé par le chorégraphe Hervé Robbe.

Corps Rebelles

Cette exposition toute nouvelle, présente dans deux espaces du Musée des Confluences, ne laisse pas indifférent. Dans un premier temps, nous sommes invités à nous munir d'un casque distribué à l'entrée de la pièce pour pénétrer dans un monde un peu particulier : celui de la danse contemporaine. Dès lors c'est un espace sobre qui s'offre à nous avec des écrans de différentes tailles présents un peu partout et faisant face à des espaces intimistes pour des têtes à têtes avec des danseurs ou des chorégraphes ou encore face à l'immense pièce noire. Exposition faite de mouvement, on se laisse guider par notre curiosité et par les sons qui émanent de notre casque audio à chaque fois que l'on se rapproche d'une des bulles de danse. Au cours de notre visite, nous avons l'occasion de rencontrer plusieurs thématiques importantes et parlant d'elles-mêmes :

  • Danse virtuose ;
  • Danse vulnérable ;
  • Danse savante, danse populaire ;
  • Danse politique ;
  • Lyon, terre de danse ;
  • Le sacre du printemps.

Et le plus curieux dans cette exposition réside certainement dans la seconde pièce : Le studio danser joe. Cette seconde pièce dans laquelle nous sommes invités n'est autre qu'un studio dans lequel on nous propose de participer, déguisé, au spectacle Joe le tout guidé par une voix off.

En bref, cette exposition est une belle expérience qui nous laisse seul face à une danse qui peut paraître impénétrable et qui pourtant a tant à dire.

Et Béjart là-dedans ?

Alors oui, cette exposition a été inaugurée par un chorégraphe phare de notre époque et décédé il y a quelques années : Maurice Béjart. Si les corps rebelles ont beaucoup à dire, les jeans et sweat de Maurice Béjart ne sauraient en être absents. Danse novatrice criant son émancipation, c'est une intervention vivante faite au coucher de soleil (en ce qui concerne la représentation que je suis allée voir) avec de jeunes danseurs énergiques et talentueux, le tout présenté sous le cristal de verre. Et que dire à part que c'était fascinant ?

Messe pour le temps présent

Retravaillé par le chorégraphe Hervé Robbe, cette représentation montre son ingéniosité et même si c'est une danse "industrielle", décousue, alliant le jerk à des mouvements classiques le tout sur des notes étranges : thème bien connu (grâce justement à Pierre Henri) de Psyché Rock, notes d'opéra et sons stridents, agressifs et mécaniques. C'est une belle façon de montrer que la jeunesse a changé mais qu'elle est toujours prête à s'exprimer et que bien que 50 ans se soient écoulés, c'est une danse qui correspond encore bien à notre époque ! Sans oublier la belle performance de ces danseurs de l'Ecole supérieure de danse contemporaine d'Angers qui nous ont fait rêver, nous donnant envie tout comme eux d'avoir le sourire aux lèvres !

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