Vendredi 30 novembre 2012 L’amitié entre une petite souris rebelle et un ours bohème fait trembler toute la pyramide sociale dans ce joyau du cinéma d’animation écrit par Daniel Pennac et réalisé par un trio lui aussi contre nature : Benjamin Renner et les mythiques Patar et...
Panique chez les jouets
Par Christophe Chabert
Publié Mardi 25 novembre 2014 - 2092 lectures
Panique chez les jouets
De Joel Simon, Bruno Collet, Vincent Patar (Fr, 42 min) animation
De Joël Simon, Bruno Collet, Vincent Patar et Stéphane Aubier (Fr-Belg, 43 min) animation
À l’approche de Noël, les programmes réunissant plusieurs courts pour enfants se multiplient. Mais Panique chez les jouets est clairement à part. S’adresse-t-il vraiment au jeune public ? Sans doute, mais il y a fort à parier que les adultes y prendront autant, voire plus, de plaisir. Notamment face à La Bûche de Noël, servi en dessert du programme, le nouveau délire de Patar et Aubier, créateurs des mythiques PicPic André, qui reprennent les personnages de leur long Panique au village pour trente minutes de conte de noël parfumé à la bière belge.
On y retrouve cette alliance démente entre minimalisme et littéralité — les trois personnages principaux, Cowboy, Indien et Cheval, sont des figurines de… cowboy, d’indien et de cheval — autorisant ensuite toutes les élucubrations — comme tenter de récupérer la dernière bûche du supermarché, achetée par le fermier Steven, grand numéro vocal d’un Poelvoorde braillard et hilarant, ou organiser une soirée techno avec la police et le garde-barrière. Depuis Panique au village, l’animation des personnages a gagné en souplesse, l’hystérie est moins systématique et le scénario, plutôt bien charpenté. L’air de rien, ce petit film est un des trucs les plus barrés et réjouissants qu’on ait vu cette saison, et on se réjouit de sa sortie en salles.
Christophe Chabert