Mardi 26 avril 2022 Toujours là, ces types en costards Paul Smith et pompes en cuir qui brille. Toujours là, ces poignées de mains viriles à qui serrera le plus fort. Toujours là, (...)
Article publi-rédactionnel / Raqoons est le groupe stéphanois qui a remporté le tremplin Muzik'Casting organisé annuellement par le Crédit Agricole. Ainsi, le trio groove-rock a assuré la première partie de Broken Back, dans la grande salle du FIL, le 23 novembre dernier. Un moment fort pour cette formation avec en ligne de mire une professionnalisation dans la musique.
Qui êtes-vous ? Quelle est l'histoire de la formation Raqoons ?
Nous sommes trois jeunes garçons d'une vingtaine d'années. 2 frères et une pièce rapportée. Nous nous sommes rencontrés tous les trois sur un tremplin musical en 2014/2015. À l'époque, avec mon frère, nous formions un autre groupe, Nosz, alors que Quentin, notre actuel bassiste, était dans un groupe concurrent. Sauf que nous avons gagné le concours ce soir-là et du coup, il ronge sa défaite pendant des mois avant d'enfin venir nous voir un petit matin d'été 2016 pour faire des essais. L'alchimie est au rendez-vous et en septembre de la même année, nous formons un nouveau groupe, Raqoons.
Pourquoi ce nom de Raqoons ?
Nous avons voulu changer de nom afin de passer à autre chose et d'aller vers un projet plus sérieux, dans une optique professionnelle. "Raccoon", en anglais, signifie "raton laveur". Nous avons simplement modifié l'orthographe afin d'être mieux référencé sur Internet. L'idée du raton-laveur est venue d'une visite au zoo avec mon frère dans notre région natale du Lot où nous sommes tombés sur l'enclos de cet animal. Nous sommes restés scotchés devant lui pendant 2 heures. C'est un animal hyper humain, très malin, presque vicieux mais qui fait rire... On en a discuté avec Quentin, qui a tout de suite accroché sur l'idée. Il a dessiné un petit logo et c'est resté.
Vous décrivez votre musique comme un groove-rock. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ?
Nous avons tous les trois une base musicale assez rock depuis les années 70 jusqu'à nos jours avec des groupes tels que Artic Monkeys, Muse, Royal Blood... Au-dessus de ce tapis rock, nous ajoutons un peu d'électro, par petites touches et nous essayons de créer de la musique plutôt dansante. Donc "groove" pour le côté dansant et "rock" pour notre base musicale commune.
Ce qui motive principalement dans le tremplin Muzik'Casting, c'est la possibilité de pouvoir jouer au FIL dans la grande salle.
Pourquoi vous êtes-vous inscrits au tremplin Muzik'Casting ?
C'est un concours que nous avons suivi lors des précédentes éditions mais nous n'avions pas voulu nous inscrire car nous n'avions pas encore une base de fans suffisamment réactive pour obtenir un nombre de votes conséquent. Ce qui motive principalement dans le tremplin Muzik'Casting c'est la possibilité de pouvoir jouer au FIL dans la grande salle. C'est une étape importante dans notre vie de musicien. Voir ce que cela donne de faire la première partie d'un groupe de grande ampleur, face à un public conséquent et dans des conditions pros.
Comment avez-vous motivé votre communauté de fans pour gagner le tremplin Muzik'Casting ?
Tout simplement, nous avons harcelé de nos familles jusqu'aux personnes que nous ne connaissons depuis 2, 3 ans voire bien plus loin. Nous sommes allés jusqu'à contacter des camarades du collège que nous n'avions pas revus depuis... Nous étions obligés de procéder ainsi. La faim justifie les moyens !
Passer en première partie de Broken Back, qu'est-ce que cela évoque pour vous ?
Même si nous avons une base rock, nous écoutons vraiment de tout. Nous sommes par exemple de grands fans de Bob Marley, d'artistes plus électro tels que Jamiroquaï... Nous n'avons pas de barrières musicales, il faut juste que le son nous accroche l'oreille. Concernant Broken Back, nous l'avons découvert comme beaucoup grâce au titre Halcyon Birds. Cela nous fait plaisir de partager la scène avec un artiste qui est passé à l'étape supérieure, où nous aimerions arriver un jour. Il possède une belle expérience et musicalement il a réussi à récupérer les sons de notre époque. C'est très important de ne pas être anachronique.
Avec Raqoons, vous avez sorti un premier disque Wash the Raccoon récemment...
Oui, nous avons sorti cet EP 7 titres en juin 2017 et depuis beaucoup de choses se sont passées. Nous avons fait de nombreuses dates entre juillet et octobre pour présenter ce disque. Début novembre, nous avons tourné un véritable clip pour le titre And I say avec l'agence AUUNA, un studio de création stéphanois, qui fait un travail formidable. En 2018, nous allons enregistrer un album de 10 titres. Mais auparavant nous devons faire un tri parmi nos compositions car nous avons pas mal de matières...
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