Terrenoire : « Le Black Paradiso ? Un jeu d'enfant, un imaginaire qui prend vie »
Chanson & électro poétiques le Mercredi 10 octobre 2018 | par Nicolas Bros
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Si le "Black Paradiso" est leur eden, leur paradis perdu, le duo Terrenoire apporte beaucoup de lumière sur la chanson poétique française. Les deux frangins Herrerias possèdent ce petit plus, cet élan et cette fraîcheur dans leur vision créative qui redonne sa bouffée de plaisir à chaque réécoute. Avec finesse, une plume enlevée et une esthétique ultra-léchée, la fratrie fait désormais figure de proue de la production locale. Ils naviguent entre jour et nuit, entre Terrenoire et Black Paradiso. « Le Black Paradiso, c'est en quelque sorte le pendant de Terrenoire, explique Raphaël Herrerias. L'idée est de se dire comment fait-on pour inventer une destination qui a quelque chose de l'ordre de l'enfance. À quel point sommes-nous capables de faire émerger ces lieux, cette destination, d'invoquer les choses, de les faire apparaître ? Le Black Paradiso était simplement une idée apparue lors d'une improvisation. On l'a gardé et enregistré sur ordinateur. Plus on avançait plus on se disait que cette expression racontait quelque chose. »
Chanson & électro poétiques le Mercredi 10 octobre 2018 | par Nicolas Bros
Armé d'une grosse poignée de titres tous aussi addictifs les uns que les autres, Terrenoire propose un son et des textes fragiles, tutoyant fièvre et mélodies envoûtantes. Cet électro poétique terriblement moderne mais possédant ce petit côté suranné, qui peut nous faire basculer en enfance. L'univers de Terrenoire s'avère très riche. Il suffit de jeter un œil aux différents clips et « off » proposés par le groupe. C'est tout un imaginaire qui y est décrit de manière visuelle tout autant que sonore. Rempli de symboles, ce premier EP s'apparente au début d'une quête artistique quasi philosophique et spirituelle. Une aventure mêlant poésie et réel, dans laquelle semble vouloir nous convier le duo. « On essaie de poétiser notre existence mais on colle définitivement au réel. » confirme Raphaël. Après avoir eu de nombreux retours positifs et donné une ribambelle de concerts, le plus difficile s'annonce pour le duo : poursuivre l'aventure en conservant sa mire bien en vue, « le stylo dans les ténèbres, les yeux dans le ciel » comme ils le disent dans le bonus du titre Je bois tout seul. En attendant, c'est sur scène qu'ils défendent le mieux leurs créations. Le rendez-vous est fixé.
- Terrenoire + Clara Luciani, mardi 12 mars à 20h30 à la salle du Grand Marais à Riorges
- Terrenoire + Grand Blanc + Malik Djoudi (fair : le tour), samedi 16 mars 2019 à 20h30 au Fil
- Terrenoire + Feu ! Chatterton, samedi 30 mars à l'Espace Montgolfier à Davézieux (Ardèche)
Si le "Black Paradiso" est leur eden, leur paradis perdu, le duo Terrenoire apporte beaucoup de lumière sur la chanson poétique française. Les deux frangins Herrerias possèdent ce petit plus, cet élan et cette fraîcheur dans leur vision créative qui redonne sa bouffée de plaisir à chaque réécoute. Avec finesse, une plume enlevée et une esthétique ultra-léchée, la fratrie fait désormais figure de proue de la production locale. Ils naviguent entre jour et nuit, entre Terrenoire et Black Paradiso. « Le Black Paradiso, c'est en quelque sorte le pendant de Terrenoire, explique Raphaël Herrerias. L'idée est de se dire comment fait-on pour inventer une destination qui a quelque chose de l'ordre de l'enfance. À quel point sommes-nous capables de faire émerger ces lieux, cette destination, d'invoquer les choses, de les faire apparaître ? Le Black Paradiso était simplement une idée apparue lors d'une improvisation. On l'a gardé et enregistré sur ordinateur. Plus on avançait plus on se disait que cette expression racontait quelque chose. »
Chanson & électro poétiques le Mercredi 10 octobre 2018 | par Nicolas Bros
Armé d'une grosse poignée de titres tous aussi addictifs les uns que les autres, Terrenoire propose un son et des textes fragiles, tutoyant fièvre et mélodies envoûtantes. Cet électro poétique terriblement moderne mais possédant ce petit côté suranné, qui peut nous faire basculer en enfance. L'univers de Terrenoire s'avère très riche. Il suffit de jeter un œil aux différents clips et « off » proposés par le groupe. C'est tout un imaginaire qui y est décrit de manière visuelle tout autant que sonore. Rempli de symboles, ce premier EP s'apparente au début d'une quête artistique quasi philosophique et spirituelle. Une aventure mêlant poésie et réel, dans laquelle semble vouloir nous convier le duo. « On essaie de poétiser notre existence mais on colle définitivement au réel. » confirme Raphaël. Après avoir eu de nombreux retours positifs et donné une ribambelle de concerts, le plus difficile s'annonce pour le duo : poursuivre l'aventure en conservant sa mire bien en vue, « le stylo dans les ténèbres, les yeux dans le ciel » comme ils le disent dans le bonus du titre Je bois tout seul. En attendant, c'est sur scène qu'ils défendent le mieux leurs créations. Le rendez-vous est fixé.
- Terrenoire + Clara Luciani, mardi 12 mars à 20h30 à la salle du Grand Marais à Riorges
- Terrenoire + Grand Blanc + Malik Djoudi (fair : le tour), samedi 16 mars 2019 à 20h30 au Fil
- Terrenoire + Feu ! Chatterton, samedi 30 mars à l'Espace Montgolfier à Davézieux (Ardèche)
Crédit Photo : Le duo Terrenoire au Château de la Perrotière ©
"Fair : le tour", chanson & pop Le FIL 20 boulevard Thiers Saint-Étienne
ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement
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