Queues de Castor, le casse-dalle idéal

L’enseigne canadienne déboule en France et ne vient pas les mains vides : des pâtisseries traditionnelles ressemblant à une queue de castor l’accompagnent. C’est plein de gluten, comme on aime.

La pâte faite de blé entier est étirée à la main (pour ressembler à une queue de castor), frite dans de l’huile de canola (Colza), recouverte de garnitures sucrées au choix (cannelle, vanille, érable, caramel, sucre, citron, chocolat, beurre d’arachide, banane, chantilly…) et servie chaude (certaines peuvent être réalisées en version vegan). C’est bon, c’est fat, c’est addictif (le fait que la pâte soit moelleuse à l’intérieur et croustillante à l’extérieur n’y est certainement pas pour rien). Le casse-dalle idéal pour tenir tête à l’hiver qui arrive.

Imaginée par un couple de Canadiens en 1978 à Ottawa (puis rachetée depuis), l’entreprise Beavertails/Queues de Castor compte aujourd’hui 145 points de vente au Canada et ouvre une quinzaine de fast-food par an (Japon, Mexique, Émirats Arabes Unis…). À la tête de cette chaîne canadienne de restauration rapide à Lyon (la seule pour le moment en France) : Jérôme Quinet, Jérôme Bennouar et Jean-Luc Suzeau, trois anciens cadres issus du monde de l’industrie, fans du Canada et de la petite gourmandise en question. Il y a quelques années, ils présentent ces spécialités lors de marchés de Noël et de la foire de Paris. C’est un succès. Ils décident alors de créer un foodtruck et d’écumer les festivals dans l’hexagone pendant un an – c’est encore un succès – avant de se décider à ouvrir une cantine fixe en bas des Pentes, en lieu et place des Burgers de Papa. C’est (pour le moment) un succès aussi : le lieu ne désemplit pas. Le service est plus qu’affable (accent québécois en prime) et la commande rapide : elle se fait au comptoir, puis s’emporte ou se déguste sur place face à une déco typique (bois de caribous, drapeaux du Québec, rames de pirogue, coloris bois, noirs et rouges…).  

« L’idée est de développer, à terme, la marque en France, à Paris ou à Clermont-Ferrand d’abord. » s’enthousiasme l’un des créateurs du lieu.

Chouik Chouik

Cette pâte à qui l’on a fait la peau sans pitié est également servie en version salée : le BeaverDog est un hotdog pour l’instant uniquement dédié aux mangeurs de viande (une version veggie pourrait voir le jour, guettez). Autre tradition québécoise qui trouvera sans aucun doute son public : la poutine (on vous passe les blagues russes, de rien), en passe de devenir le nouveau burger. Dedans ? Des frites, du cheddar frais à grain qui colle et qui fait « chouik chouik », et de la sauce brune (amidon de maïs, tomates, farine de blé et oignons). Le tout à agrémenter de bacon, de bœuf, de bison (en merguez ou haché) ou de légumes (inutile de vous préciser la version que l’on a choisie). « La plupart des produits proviennent du Canada, mais nous avons tenu à choisir du fromage au lait cru élaboré par un petit producteur en Savoie » précise l’un des associés. Le tout est à accompagner de smoothies, de bières et/ou de sodas bio canadiens. Et d’un jean bien stretch.

Queue de Castor 
44, rue Sergent Blandan, Lyon 1er
Tél. : 04 27 11 25 70
.

À partir de 4, 5 €, poutine à 7€, menu à partir de 9 € (poutine + boisson)

à lire aussi

derniers articles publiés sur le Petit Bulletin dans la rubrique Musiques...

Mardi 26 avril 2022 Entre deux tranches de pain brioché : du pastrami ou des boulettes. À côté : un mac'n'cheese ou un épi de maïs. C'est l'Amérique ? Non, Schmok.
Mardi 24 mai 2016 Dépaysement garanti : il faut s'enfoncer en plein 3e ; South Part-Dieu. En venant de la rue Paul-Bert, on passe via un porche, sous un immeuble qui fut (...)

Suivez la guide !

Clubbing, expos, cinéma, humour, théâtre, danse, littérature, fripes, famille… abonne toi pour recevoir une fois par semaine les conseils sorties de la rédac’ !

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X