Kervern, Delépine & Gardin : « les films, ça sert à montrer le pire »

Effacer l'historique
De Gustave Kervern, Benoît Delépine (Fr, 1h46) avec Blanche Gardin, Denis Podalydès, Corinne Masiero

Effacer l’historique / Sortant en salle alors qu’ils assurent chacun “la demi-présidence“ du Festival d’Angoulême — « trop content parce qu’on adore la présidence et les demis » — le neuvième long-métrage du duo Kervern & Delépine accueille une nouvelle convive, Blanche Gardin. Les trois ont la parole.

Effacer l’historique est-il un film intemporel ?
Benoît Delépine :
J’espère qu’il l’est ! Il est contemporain dans le sens où l'on parle de choses qui arrivent en ce moment… et qui seront bien pire plus tard.

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Quelle a été l’idée première ?
BD
: On s’était juré il y a quinze ans d’essayer de faire dix films ensemble et de commencer en Picardie pour finir à l’île Maurice. À chaque film, on essaie de placer l’île Maurice, à chaque fois ça a merdé, c’est compliqué — et là on en a fait dix si on compte le court-métrage avec Brigitte Fontaine. Il suffit qu’on trouve une idée à la con qui nous fasse rire pour qu’on reparte sur un nouveau projet ; on aura au moins réussi ça. Elle nous hantait l’île Maurice avec l’histoire du dodo… Le jour où l'on s’est rendu compte d'à quel point on se fait pigeonner par l’ensemble des GAFAM réunis, qu’on a appris que génétiquement c’était un cousin du pigeon moderne, c’était trop beau ! Il y a dix ans, on avait failli écrire un scénario avec Gérard Depardieu tout seul à l’île Maurice qui avait revendu sa société en France et qui se faisait pigeonner dans les grandes largeurs. Mais on n’a jamais approfondi. Et du dodo on est passé à l’habitant d’un lotissement qui se fait pigeonner par les GAFAM et à l’histoire que vous avez vue. Mais ça nous a permis d’aller à l’île Maurice.

Le “mille-feuille” a-t-il été long à assembler ?
BD
: Dans notre demi-cerveau malade, il y a un temps de gestation assez long pour trouver une idée qui nous plaise à tous points de vue : le sujet traité, le fait de pouvoir accueillir des gens qu’on a envie d’inviter à notre table cinématographique, mais aussi de ne pas se laisser déborder par l’actualité. C’était le cas dans un premier scénario qu’on avait écrit : à la fin de notre troisième version, il y a eu les Gilets jaunes qu’on avait carrément anticipés puisque notre personnage principal était un “dodo”, un pigeon géant se faisant arnaquer par tout le monde, tout le temps, dans son lotissement. Or c’est la base du mouvement des Gilets jaunes : quand on vous a donné un crédit pour acheter une maison à l’extérieur des villes, un crédit pour acheter une voiture pour aller à un travail que vous avez perdu et que du jour au lendemain on allume la mèche en faisant passer le super à 1, 50€, on comprend que des gens soient un peu énervés. Comme un film met du temps à se faire, on s’est dit qu’on allait être des suiveurs ; on a donc changé et on est passé de un à trois personnage. De futurs, ils sont devenus d’anciens Gilets jaunes (rires).

Le premier personnage était-il celui incarné par Denis Podalydès ?
BD
: Pour être honnête, c’était un autre acteur. Mais le personnage était le mélange des trois qui avait une avalanche de galères et d’emmerdes avec Internet. Dans I Feel Good, les Compagnons d’Emmaüs nous montraient une voie de sortie. Cette fois, on ne sait pas trop ce qui va se passer avec cette fin assez folle, où la Terre est livrée à sa destinée, au crépuscule quelque part… Les films, ça sert à montrer le pire. Récemment, il y a eu Virus. Ben… c’est en train d’arriver… (rires).

Gustave Kervern : C’est un message d’espoir pour Bruno Le Maire aussi, parce qu’il pense que sa taxe sur les GAFA va aboutir, c’est évident… Grâce au film…

Mais ce n’est pas d’un franc optimiste non plus
BD
: Ça ne veut pas dire qu’on ne rit pas. Charlot, on l’a oublié, mais c’est un SDF. L’humour avec des gens heureux, ça n’existe pas.

La différence avec les films de Charlot, c’est que Chaplin avait pour opposants des patrons ou des flics. Ici, il n’y en a même plus : tout est dématérialisé, dans le cloud ; il n’y a plus d’instance supérieure humaine…
BD
: Avant on pouvait s’énerver contre son banquier ; maintenant, même plus contre un guichetier : il n’y en a plus, C’est ça qui est dingue. On est même surpris aujourd’hui quand on a un être humain au téléphone. Il y a peut-être trois ans, on l’aurait engueulé pour une réclamation ; maintenant on ne les engueule même plus, on est surpris, on est tellement content d’avoir quelqu’un au bout du fil et de lui parler de notre problème…

GK : On n’a qu’une peur, c’est qu’il raccroche. Tu espères que ça ne va pas couper. Toutes les personnes sont isolées. C’est pour ça que le mouvement des Gilets jaunes, même si on peut lui reprocher des choses, a été plus efficace que la Fête des Voisins. Les gens ont gardé des contacts. Pendant notre tournage dans le lotissement, on a bien vu que les gens ne se parlaient pas vraiment entre eux : ils ont leur journées de boulot, rentrent chez eux, mettent la télé à fond la caisse pendant que les enfants sont en train de jouer aux jeux vidéo ; ils ont leur bar avec la pompe à bière à domicile, ils ne sortent plus parce que ça coûte cher… Ils ne sont pas forcément malheureux, mais il n’y a pas vraiment de communication. Ça ne les gêne pas plus que ça. Quand ils se sont parlés pour le tournage, il y a eu une solidarité entre eux qui leur a fait du bien.

Saviez-vous que Blanche Gardin avait envie de travailler avec vous, ou bien êtes-vous allée vers eux pour leur témoigner de votre envie de travailler ensemble ?
Blanche Gardin
: Les deux, je crois. Vous aviez su que je voulais vous draguer il y a dix ans pour venir écrire à Groland et vous m’aviez bâchée. Et ils m’ont dit « ouais, ouais reviens nous voir dans dix ans ». Et puis c’est eux qui sont venus voir mes spectacles et me draguer dans ma loge.

BD : Ah la en direct, je réédite mes excuses. Tu t’en fous, mais pas nous ! Elle est sympa, parce qu’elle aurait pu se venger.

BG : La roue tourne…

Blanche, est-ce que vous avez adhéré immédiatement à leur univers ?
BG
: De toutes façons, ils auraient écrit sur n’importe quoi d’autre, je serais partie avec eux. Je les regarde de loin depuis longtemps et je les admire. Sur ce sujet, il se trouve qu’on est tous dans un moment où on se demande comment on va pouvoir gérer notre vision de l’humanité dans le futur. On est coupés des générations passées et très critique à leur égard vis-à-vis de la façon dont elles ont géré le monde avant nous, mais aussi coupé des génération futures parce que le futur, c’est la fin du monde. On est donc dans un moment où l’enthousiasme du progrès n’a plus lieu d’être et le monde est totalement dominé par les machines qu’on a créées nous-mêmes, mais qui nous dépassent. Qu’est-ce qu’on va en faire ? D’autant qu’on va vouloir nous aussi de plus en plus s’augmenter grâce aux machines… Alors, est-ce qu’on va aller vers ce monde, en se disant « l’humain c’est fini, c’est pas grave » ? Moi je crois encore en l’humain — mais ce n’est pas le tout d’y croire !

Votre personnage cache le fait qu’elle a été quittée par sa famille et donne la réplique chez elle des enfants absents. Comment se prépare-t-on à jouer ces séquences de solitude ?
BG :
D’un point de vue philosophique, l’humain s’adapte progressivement à ce monde-là, où il n’aura plus besoin de famille, où il sera isolé parce que c’est plus pratique d’être un humain isolé, plus adapté à un monde dominé par des machines. On s’aperçoit bien qu’en ville il y a de plus en plus de gens qui vivent de manière célibataire, solitaire parce que c’est la meilleure façon de s’adapter au monde qu’on est en train de construire. C’est triste mais c’est la vérité… D’ailleurs, on voit bien que la relation entre les trois personnages est une relation de survie : ils se rattachent les uns aux autres. Ils ont tellement de problèmes que peut-être ils vont pouvoir s’aider… De là à créer une vraie communauté, c’est compliqué !

Je ne sais pas si c’était voulu ou non, dans la scénario à l’origine Gustave et Benoît n’avaient pas tellement écrit la relation entre les trois parce que c’est une non-relation : ils se sont rencontrés sur un rond-point, ils habitent le même quartier, ils sont en relation pendant le film mais on sent bien qu’elle n’a pas des racines bien profondes : elle est assez conjoncturelle. C’est assez triste aussi : ce sont trois âmes assez isolées. Il y a juste un truc d’union qui fait la force, une ode à l’action collective, à la solidarité. Mais ce n’est pas à la vie à la mort.

GK : Pour revenir à la question sur le travail de comédienne…

BG : …J’avais vachement peur à la lecture ! Mais j’étais prête à aller au bout du monde avec eux. Mais si ç’avait pas été vous, ça m’aurait un peu refroidie de jouer toute seule. Pourtant, je joue toute seule sur scène, mais c’est pas pareil. J’avais tellement peur de les décevoir…

GK : Il y a une filiation, en tout cas, sur l’humour noir. On se retrouve là-dessus. On est quasiment les seuls à faire de l’humour de façon régulière dans une émission à la télé. Et l’humour noir, voire politique, y en a quasiment plus. Sur les thèmes très personnels à Blanche et sur les thèmes de l’humour noir, on est carrément en phase.

Comment vous êtes-vous immergée dans leur univers ?
BG :
Moi qui n’ai rien fait en cinéma je ne me sens pas solide. On avait fait quelques rendez-vous, on avait discuté du scénario, mais sur l’interprétation, c’était dur d’obtenir des informations de leur part parce qu’ils ne sont pas très “psychologie du personnage“. Je leur demandais « comment elle s’habille, Marie ? » Ils me regardaient et ils disaient : « comme ça, t’es bien » (rires) J’essayais de savoir pour construire des choses de comédienne dans mon coin. « Mais elle est comment ? Dépressive ? Conquérante ? Ah euh beuh comme ça, t’es bien… » (rires). Ça m’aidait pas beaucoup !

Je suis arrivé vraiment en panique le premier jour de tournage, en me disant : « je vais les décevoir, je n’ai pas de plan, je n’arrive pas à savoir comment attaquer le truc ». Et là ils viennent me voir dans la loge en train de me faire maquiller : « finalement, on ne va pas commencer par ce qu’on avait prévu. On vient d’avoir une idée : on va filmer un plan en surplomb du lotissement, les camion sur l’autoroute puis panoter sur le lotissement puis t’arrives de dos et tu te grattes le dos sur un arbres et du dévales la pente vers chez toi et t’es un peu bourrée ». Et là, le ciel s’est ouvert. J’ai compris mon personnage : une nana de lotissement qui a des problèmes avec l’alcool. Et à partir de ce moment- là, il y a eu comme une sorte de déclic et j’ai plus eu peur du tout.

Démarrer un tournage, c'est comme gravir l'Everest en tongs

GK : Quand tu démarres un film, un tournage, il y a toujours une appréhension folle et c’est vraiment dur pour les acteurs, les réalisateurs, l’équipe. Il y a une sorte de léthargie : on retarde presque le moment d’aller au premier plan — en ce qui me concerne, c’est une impression de gravir l’Everest en tongs. C’est pour cela qu’on essaie de commencer par un truc cool, pas des dialogues. On a eu l’idée de ce premier plan tranquille. Après, ça va mieux et on enchaîne. On savait que Blanche était un peu tendue — ce qui était somme toute un peu normal —, c’est pour ça qu’on a décidé de commencer ainsi. Pour Depardieu dans Mammuth, on avait décidé de commencer dans la charcuterie industrielle parce qu’on savait qu’il serait à son aise, nous aussi. Et on avait une vraie relation avec les patrons, un pot à midi avec des merguez…

Vous saviez au tournage que ce plan “clef“ pour Blanche serait aussi l’ouverture du film ?
GK
: On se doutait même que ce serait le générique, en finissant longuement le plan. Le premier jour, on savait qu’elle arriverait dans le lotissement, mais on ne savait pas comment. On trouve souvent des trucs au dernier moment. On n’a pas de story board. Contrairement à avant, on se forçait à venir deux heures plus tôt le matin pour mettre en place ce qu’on avait prévu, comme ça on a la tranquillité de savoir un peu où on va — depuis Mammuth avec Depardieu. Quand tu arrives sur un tournage, tu peux plus rien faire.

BG : Je les ai vus arriver le matin en disant qu’il n’avaient pas envie de tourner tel ou tel plan, et ils partaient réfléchir, ou on parlait ensemble, ils revenaient et ils avaient une idée qui n’était pas au scénario.

GK : Les dialogues, on les refait le soir pour le lendemain, parce qu’on s’est aperçu que le film évolue et que souvent on écrit trop long, qu’il y a trop de dialogue, qu’on peut couper.…

BG : On a des discussions en amont du tournage, on fait des suggestions…

GK : C’est la première fois qu’on a autant travaillé en collaboration avec un acteur. D’habitude ils sont dans leur loge, ils arrivent au dernier moment. On s’entendait hyper bien avec Blanche, on trouvait que tout ce qu’elle amenait en plus serait utile. On l’appelait notre “seconde scripte”. Parfois, on est vite perdus dans les films des autres et même dans les nôtres ; elle, elle analysait des choses avec beaucoup de logique, amenait des trouvailles de texte et d’idées. On s’est assez ouverts à des gens de talent et qui ont des idées. A partir du moment où ça amène un plus au film, on va pas dire non. Ça a été une vraie collaboration.

Et aussi une collaboration pour Blanche avec les équipes et copains de la bande déjà constituée…
BG :
C’était assez génial parce que le tournage était quasiment toujours au même endroit, alors on accueillait tous les soirs leurs acteurs fétiches et des gens que j’admire profondément, qui venaient pour une journée de tournage le lendemain — dont certain qui ont été coupés au montage. Des acteurs extraordinaires, qui vous portent beaucoup une fois qu’on dit « action ».

Il y a donc des chances qu’on retrouve Blanche chez vous?
BD :
Il faudrait déjà qu’on fasse d’autres films. Et il faut qu’il y ait une idée qui nous transporte tous.

Avec le temps, un film en pellicule qui repasse dans une salle de cinéma, ça devient magnifique

De film en film vous essayez des choses différentes au niveau de la couleur, de la lumière, de l’image… Mammuth était sur la saturation, ici, c’est davantage sur le velouté…
GK :
Ça vient du super-16, on est revenus en pellicule. On n’a jamais trouvé notre compte dans le numérique. Notre chef-opérateur vient de l’ancienne école et il est plus à l’aise qu’avec le numérique. La pellicule amène une espèce de tension : on ne doit pas faire beaucoup de prises. C’est beaucoup plus beau : avec le temps, quand tu revois un film en pellicule qui repasse dans une salle de cinéma, ça se délave un peu, ça devient magnifique : le vrai fini de la pellicule, c’est incomparable. Le noir et blanc en numérique, je le trouve en général pas très beau. On a aussi le respect du cinéma, du temps. Effectivement, à chaque film on essaie de trouver une pellicule ou un truc qui amène une chose de plus. Grâce au super-16, j’ai hâte de le revoir en salle pour bien voir, parce que je sais qu’à chaque fois que la pellicule repasse, la couleur devient encore plus belle. C’est de mieux en mieux. J’ai revu Mammuth sur pellicule, c’est à tomber par terre. Ça nous plaît de repartir dans ce qui fait l’âme du cinéma.

Votre film a reçu un Ours d’argent spécial à Berlin. Comment l’avez-vous ressenti et d’abord, y croyez-vous lorsque vous avez envoyé votre film en sélection ?
GK :
On n’y croit pas vraiment, pour tout vous dire. C’est un festival assez pointu, à l’allemande avec beaucoup de thèmes sociaux graves… L’humour c’est pas vraiment l’apanage de la Berlinale. Et c’est le premier film drôle à avoir un prix en 70 ans. Quand on appris qu’on était sélectionnés, c’était déjà une victoire. Et le prix, alors là…

On craignait que le film soit franco-français. Quand j’écris un scénar, je fais toujours attention : s’il y a un chanteur, on peut mettre François Valéry — c’est plus drôle — mais je mets toujours un truc international pour ouvrir et toucher l’universel. À Berlin, la projo était magique : la salle était immense et il y avait plus de rires que prévu. On est ressortis, on était blindés, trop contents, on était vraiment heureux. Avoir le prix c’était un petit plus parce que la statuette nous plaisait vraiment : l’Ours c’est un beau prix. Et puis, dans les dix films qu’on a faits, on a mis nos tripes sur la table. On a beau être des rigolos, on traite de sujets sérieux et profonds, quand même. À un moment donné, malgré tout, quand tu n’es pas sélectionné et que tu n’as jamais de prix, peut-être que tu fais fausse route, qu’il y a un problème… Là, ça valide.

Benoît, pourquoi vous n’apparaissez pas dans le film à la différence de Gustave qui fait un caméo ?
BD
: Depuis que je réalise, je réalise… ce que c’est de jouer (rires). Quand on fait un film, je réalise qu’il suffit d’un petit rôle raté pour foutre en l’air un film. A priori peut-être pour le fun, pourquoi pas jouer ? Mais si c’est dans une scène qu’on ne pas virer au montage parce que je suis mauvais, parce que je me suis considère comme un mauvais acteur, si ça flingue le film — je l’ai vu sur un film dont je ne citerai pas le nom alors que c’est un chef-d’œuvre — un mec à côté de la plaque, tu redescends, tu sors du film, t’as mal pour lui. Depuis que je réalise, je fais en sorte de ne plus être dans les films. Là, je l’ai fait simplement pour un court-métrage avec Brigitte Fontaine parce que c’est tellement une aventure collective avec elle. Je l’ai fait parce qu’il n’y avait aucun enjeu. Mais Gus, lui c’est vraiment un bon acteur, il l’a montré dès notre deuxième film Avida, en jouant un sourd-muet. Sans dire un seul mot, il tient le film, il a une profondeur, une présence très étonnante qui est pas donnée à tout le monde, même aux acteurs les plus connus. Enfin, dix ans après, des gens s’en sont rendus compte.

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