«Le Confluent est un pari sans risque»

Entretien / Sylvain Larose, gérant du Docks 40 présente son concept : un restaurant-bar-club, mitoyen des studios du groupe 'Espace', implanté dans le futur pôle de loisirs du Conflent, à quelques pas de la Sucrière. Propos recueillis par Dorotée Aznar

Petit Bulletin : Quel est le concept du Docks 40 et quand avez-vous ouvert ?
Sylvain Larose : Nous avons ouvert le 26 décembre. Le Docks 40 est une brasserie-bar-club de 630 mètres carrés qui peut accueillir 250 personnes assises et entre 600 et 700 personnes debout. Le matin, nous proposons des petits-déjeuners à partir de 8 heures, le midi, nous visons essentiellement les personnes qui travaillent dans le quartier, à partir de 18 heures, nous proposons des afterworks. Et le soir, nous comptons bien devenir le nouveau lieu festif de Lyon. Au Docks 40, nous travaillons avec une directrice artistique, ce qui n’existe nulle part ailleurs à Lyon. L’idée, c’est de proposer de l’inédit en termes de soirées.Quelle clientèle visez-vous ?
Nous ne visons aucune clientèle en particulier. Pour l’instant, nous avons beaucoup de personnes d’une trentaine d’années, mais nous accueillons également des étudiants.Mais la clientèle sera sans doute différente quand le pôle de loisirs sera terminé ?
Nous ne sommes pas effrayé par le côté populaire, c’est même ce que l’on veut, à l’image de Le Bec qui s’installe ici avec une brasserie et des prix très abordables. Nous ne sommes pas un lieu bling-bling, mais un lieu festif : ici on peut venir en baskets l’hiver et en tongs l’été, on ne se fait pas refuser l’entrée ! La seule chose est que nous avons une ligne claire : à partir de minuit, la musique est forte. Ceux qui sont incommodés par le bruit devront venir dîner avant…Pourquoi vous êtes-vous installés au Confluent, étiez-vous intéressés pour vous implanter ailleurs à Lyon ?
Le Confluent, c’est un pari sans risque. Ici, nous avons une terrasse de 300 places au bord de l’eau en plein centre, ce qui n’est pas possible ailleurs. Nous pouvons également organiser des concerts, le bruit ne dérange personne puisque les premiers voisins sont sur la rive d’en face. Nous n’avons pas cherché à nous implanter ailleurs. Je travaille avec Sylvain Auclair et nous gérons tous les deux déjà des lieux à Lyon (le Café Bossan pour Sylvain Larose et le Caffé Milano de la cité internationale pour Sylvain Auclair, NdlR).Le Confluent est encore en travaux pour longtemps, cela ne vous porte pas préjudice ?
Non, absolument pas, notre objectif de chiffre a été atteint sur les deux premiers mois.Selon vous, y a-t-il un avenir pour la nuit dans ce que l'on a pris l'habitude d'appeler le "centre ville"?
Je pense que le centre s’essouffle un peu. Quant aux boîtes de nuit actuelles dont certaines refusent l’entrée aux clients en baskets, elles sont dépassées et ne répondent plus aux attentes de la clientèle.

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