Laura Marling

A Creature I Don't Know Cooperative Music

Du sexe, de la violence, de la féminité, du banjo, des bourrasques de guitare électrique et des notes de jazz. Ce n'est pas le cahier des charges du prochain long-métrage de Quentin Tarantino, mais la teneur en quelques mots du nouvel album de Laura Marling. Laura qui ? Laura Marling, petite blondinette du Hampshire qui, en quatre ans d'une carrière débutée au crépuscule de l'adolescence et deux ruptures au parfum de pain béni pour tabloïds indé (ses victimes ayant pour nom Charlie Fink et Marcus Mumford, frontmen des respectables Noah & the Whale et Mumford & Sons), s'est imposée comme l'une des plus enthousiasmantes égéries de la scène folk londonienne. A Creature I Don't Know, son troisième enregistrement, ne dit pas autre chose. Au contraire, plus aventureux, cohérent, personnel et mature que ses prédécesseurs, tant sur le plan de l'intention que sur celui de l'exécution, tiraillé entre le soleil (The Muse, d'une hardiesse à imposer le silence dans le plus malfamé des saloons) et la chape de plomb (Night After Night, de ces guitare-voix désenchantés dont elle a le secret), il devrait même la soulager des écrasantes comparaisons avec Joni Mitchell qui furent jusqu'ici sont lot quotidien. Et lui ouvrir une bonne fois pour toutes les portes de la prestigieuse remise du Mercury Prize ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

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