Salif Keïta

(Sono Mondiale)

Enregistré dans l’intimité de sa chambre d’hôtel, So Kono, le dernier album de Salif Keïta, capture l’essence de son art : une voix puissante, marquée par les épreuves, les voyages et portée par des arrangements minimalistes. Cet album, sorti au printemps, marque également son retour scénique, qui passera par l'Auditorium de Lyon.

Zëro

(Rock & Pop)

Né sur les cendres de Deity Guns et Bästard, deux formations pionnières du post-rock en France, Zëro est revenu cette année avec un nouvel album, Never Ending Rodeodistillés, après avoir passé sept ans comme backing band pour les lectures musicales de Virginie Despentes et Béatrice Dalle. Les voici maintenant au Transbordeur pour présenter leur nouveau bébé post-punk.

Notre avis : Sept ans après le massif Ain't that mayhem et avoir sillonné la France avec les performances charnelles et poétiques (en connivence avec Virginie Despentes et Béatrice Dalle), le groupe lyonnais revient avec Never ending rodeo. La release party au Transbordeur se présente comme l'occasion de plonger dans une œuvre abrasive, par moments claustrophobe, marquée par des structures récursives qui se muent en organismes circulaires à la beauté brute et rugueuse. Dans un monde fasciné par sa chute, Zëro dessine son propre chemin, jamais disposé à révoquer son implication lumineuse.

Clickbait

(Rock & Pop)

Venus tout droit de Chicago, le groupe Clickbait propose une no wave composée d'une section rythmique stricte laissant la place à une guitare et une voix spontanées.

T.I.M.

(Jazz)

Trio franco-norvégien, T.I.M. dessine une musique pleine d’images où le folklore rencontre des variations aléatoires de piano et de violon, le tout bercé par plusieurs nappes sonores électroniques.

Simply Quartet

(Classique et Lyrique)

Formé entre 2021 et 2022 à l'Université de Vienne, le Simply Quartet monte sur la scène de l'Auditorium de Lyon pour y interpréter les quatuors à cordes de Haydn, Chostakovitch et Lutosławski.

Ballaké Sissoko et Piers Faccini

(Sono Mondiale)

Après 25 ans de collaboration musicale, Ballaké Sissoko et Piers Faccini ont finalement sorti leur premier album commun, intitulé Our Calling, puisant dans les héritages croisés des îles britanniques et les traditions mandingues pour créer un répertoire et un langage musical communs.

Notre avis : L'amitié et la collaboration entre les deux musiciens ne cessent de s'alimenter depuis un quart de siècle, donnant vie à des formes toujours inscrites dans une délicatesse venue d'un lieu et d'un temps lointains. Mais la magie que la voix et la guitare de l'artiste pluridisciplinaire anglo-italien, alliées à la kora du virtuose malien, se situe dans la capacité d'ouvrir le temps pour encourager la migration des sons et des cultures. Avec Our calling, Sissoko et Faccini offrent une rare œuvre de grâce ineffable, dont la transposition scénique ne pourra que faire résonner l'intensité tranquille.

Django

(Rap)

En mêlant des accents emo-rap à la noirceur de la drill, Django poursuit sa quête musicale dans Non Stop, son dernier single sorti début octobre, nouvel opus dans lequel mélancolie et introspection se mélangent tout en abordant ses démons d'une nouvelle façon.

Zermatt

(Rock & Pop)

Avec leur rock psychédélique moderne, les quatre membres de Zermatt s'extirpent du quotidien et s'inscrivent hors du temps, en laissant les synthétiseurs jouer nappe sonore sur nappe sonore, ramenant doucement les oreilles sur Terre.

Notre avis : Avec son premier EP The sum of all parts, le groupe lyonnais trace d'ores et déjà une architecture sonore faite de silences et de soupirs, de claviers diaphanes et de motifs liquides dont la seule finalité semble d'accompagner une dérive douce, presque transcendante. Si la mélancolie contenue évoque les débuts d'Elbow, l'astralité qui la traverse dialogue à la fois avec le rock progressif et le post-rock, dans un geste esthétique qui effleure la peau du temps, laissant résonner l'écho d'un souvenir involontaire, surgi d'un rêve éveillé.

Favé

(Rap)

Avec son flow instinctif, ses mélodies percutantes et son énergie contagieuse, Favé monte sur la scène du Transbordeur, un mois après la sortie de son second album,  Pleins phares.

Luje + Montañita

(Rock & Pop)

Le groupe de shoegaze lyonnais Luje sort son second album,  Among the Firs, et à cette occasion, le Périscope les accueille pour une release party ! L'occasion de découvrir ce nouvel opus, plus affranchi, qui se détache des mélodies électro-pop pour explorer des terrains plus abrupts et saturés, en compagnie des Clermontois de Montañita.

Yamê

(Rap)

Deux ans après sa révélation avec son titre Bécane, Yamê sort son premier album, Ébêm, un voyage introspectif plongeant l’auditeur au cœur de ses doutes et contradictions, alternant entre des influences de chanson française, de jazz, de blues, de rap et de quelques inspirations africaines.

Notre avis : Une voix qui étonne et conquiert, une écriture suggestive, des prods phénoménales : en quelques années, Yamê s'est frayé un chemin dans l'univers enchevêtré du rap français, attirant l'attention du grand public grâce notamment à son deuxième album, ELOWI, sorti en octobre dernier. Grandi entre Pontoise en France et Douala au Cameroun, fils du musicien M'Backé Ngoup'Emanty, biberonné à la variété française et à la musique africaine, Yamê livre dans la musique son histoire personnelle et passionnée. L'hybridation semble être son maître-mot : il n'est donc pas étonnant de voir jazz, trap, drill, R'n'B se côtoyer librement, forgeant une esthétique qui ne peut pas passer inaperçue. A star is born.

Js Donny + Jonquera + Ghetto Bird + Erevan DJ

(Rock & Pop)

À l'occasion de la sortie du nouvel album de Js Donny,  Death Folk, le label Bamboo Shows prend le Périscope d'assaut et y invite également Jonquera, Ghetto Bird et Erevan DJ pour une soirée entre folk, post-rock, post-punk et rock progressif.

Léonie Pernet + Lisa Claudie

(Rock & Pop)

Quelques mois après la sortie au printemps de son dernier album Poèmes pulvérisés, Léonie Pernet s'invite sur la scène de l'Épicerie Moderne pour montrer son nouvel opus, oscillant entre mélancolie et exaltation, au public lyonnais. La première partie sera assurée par Lisa Claudie et sa voix puissante portée par des sonorités pop électroniques.

Nej'

(Rap)

Dans le cadre de son Irréel tour, dérivé de son album SOS IV, Nej' monte sur la scène de la LDLC Arena pour partager ses chansons avec son public lyonnais.

Notre avis : La relative discrétion de Nej tranche avec son statut de tête d'affiche. Depuis près de dix ans, elle cultive un R'n'B à la française, dans la tradition des années 2000 (Wallen, Amel Bent). Elle s'approprie le genre en le revisitant à l'aune de sonorités et mélodies empreintes de ses origines orientales, mêlées à des productions très modernes aux beats proches du rap. Entre introspections sentimentales et refrains entêtants, elle signe des tubes d'une efficacité incontestable, de l'incontournable et international Paro aux récents Ensay ou Blessure.

Yelle + Rallye

(Rock & Pop)

Le groupe d'électro-pop belge Yelle fête cette année ses vingt ans de carrière, qui a débuté sur le réseau social MySpace. Pour fêter cela comme il se doit, les voici au transbordeur, avec en première partie le quintet Rallye, qui souffle depuis cinq ans un vent d’air frais sur la pop et le rock en français avec un mélange de chanson française intime et de pop.

Zentone

(Reggae)

Né en 2006 de la rencontre entre Zenzile et High Tone, Zentone propose une fusion de textures électroniques et de grooves organiques, entre dub, électro, world et au-delà. Les voici au Sucre, dans un concert spécial de Nuits Sonores, deux mois après la sortie de leur dernier album Messenger.

Stack x Spe:c 10 years

(Musique Electronique)

Le label allemand Spe:c marque la musique électronique depuis maintenant dix ans, et le Sucre le met à l'honneur lors d'une nouvelle soirée. À l'affiche, sa fondatrice Darwin pour un set à l'intensité marécageuse, ainsi que Beatrice M. et son mélange de dubstep et de trance, sans oublier Sepehr, entre house, trip-hop et techno.

This is techno (Rave)

(Musique Electronique)

Soirée sous le signe de la techno avec une invasion de la grande salle du Petit Salon par les DJs Urva Estreva et Escurø. La petite salle sera quant à elle investie par MRZ et Sam Stelar pour un set entre house et hard groove.

The Very Big Experimental Toubifri Orchestra

(Jazz)

Les dix-huit membres du Toubifri Orchestra, augmentés de huit solistes, viennent présenter à l'Opéra Underground la version concert de leur nouvelle folie : Le Lac,  une comédie musicale opératique qui sera créée à l’automne 2026 au Théâtre de la Renaissance.

Livaï + Gusko

(Rap)

Oscillant entre morceaux émotion, ego trip, chant et rap, Livaï navigue entre plusieurs univers musicaux avec une plume singulière. Lors de ce concert, il sera accompagné de Gusko et son mélange de sonorités contemporaines et d'influences classiques du rap qu'il utilise pour aborder des thèmes comme la jeunesse, la quête d'identité, les doutes et les défis personnels.

Journées du piano

(Classique et Lyrique)

Pour célébrer le piano dans tous ses états, l'Auditorium de Lyon organise trois journées de concerts, avec au programme Nikolaj Szeps-Znaider et Rudolf Buchbinder reprenant Mozart et Rachmaninov, une carte blanche à Grigory Sokolov et des récitals de Vanessa Wagner et Jean-Paul Gasparian reprenant respectivement Bach et Glass, ainsi que Franck et Schumann.

Notre avis : L'Auditorium met en avant le piano en consacrant à l'instrument trois journées. L'Autrichien Rudolf Buchbinder sera au clavier avec l'ONL pour le Concerto pour piano N°27 de Mozart. Vanessa Wagner mettra en regard les Études de Philip Glass avec des Préludes de Bach. Jean-Pierre Gasparian (Victoire de la musique 2021) jouera Schumann et Franck. Et, last but not least, le grand pianiste russe Grigory Sokolov aura carte blanche pour son récital. Étant donné que son répertoire s'étend des musiques sacrées à Arnold Schönberg, difficile de faire des paris sur le programme qu'il proposera !

Les Fatals Picards + Ramon Tapul

(Rock & Pop)

Cela fait maintenant 25 ans que les Fatals Picards voguent de scène en scène, toujours avec le même second degré et la même énergie. À cette occasion, le Transbordeur les accueillera le temps d'une soirée, accompagnés du groupe Ramon Tapul et leur rock aux accents tziganes et orientaux.

La nuit du gouayd

(Rock & Pop)

Le temps d'une soirée, le Transbordeur se met à l'heure haïtienne en invitant Dydy, DJ Skety et DJ Sparrow, qui se succèderont pour faire découvrir au public lyonnais le gouyad, une version plus lente et sensuelle du kompa haïtien.

EXT.12 x Children of the Drum

(Musique Electronique)

Pour ce sixième épisode de l’EXT.12, le Sucre confie sa programmation à Children of the Drum de Pablo Valentino pour jouer pendant douze heures non stop. Au programme, Pablo Valentino lui-même, Rahaan, Jeremy Underground et Cinthie, ainsi que Diogo Strausz et Dylan Dylan en live.

High Vis + Claimed Choice

(Rock & Pop)

Assaisonné de nuances de post-punk, de pop britannique, de néo-psychédélisme et même de groove Manchester, le hardcore progressif de High Vis sert de toile de fond à des paroles abordant les questions sociales et les difficultés politiques actuelles. Ce soir-là, les quatre Lyonnais de Claimed choice seront en charge de la première partie rock’n'roll sans compromis, influencé par les Templars, les Beltones, Slade et Eddie and the hot rods.

Tony Romera + Max Mash + Rotm + Sunt + Pix

(Musique Electronique)

Le Petit Salon s'apprête à accueillir le DJ Tony Romera, spécialiste de la bass house et de la french touch pour un set de trois heures, accompagné dans la grande salle par Max Mash et Rotm. La petite salle sera investie par Sunt et Pix, qui se chargeront de construire un set techno mélodique.

Tableaux d'une exposition

(Classique et Lyrique)

Direction musicale d'Ustina Dubitsky, par l'Orchestre de l'Opéra de Lyon, 55 min, dès 10 ans. Composés par Modeste Moussorgski pour rendre hommage à un ami peintre disparu, ses Tableaux d'une exposition sont une promenade au gré de saynètes kaléidoscopiques reproduites en une musique évocatrice.

Carnet de voyages

(Classique et Lyrique)

Direction musicale d'Ustina Dubitsky, par l'Orchestre national de Lyon, 1h35. Pour le troisième grand concert de sa saison, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon rencontre la jeune cheffe Ustina Dubitsky dans un programme alliant des chefs-d’œuvre absolus de Mozart et de Moussorgski, le deuxième dans une orchestration de Maurice Ravel.

Azyr

(Musique Electronique)

Fondateur du label Speed Limit et nommé « Breakthrough artist of the year » en 2024, le DJ britannique Azir débarque au Transbordeur pour un set marathon de sept heures non stop, l'occasion de découvrir sa hard techno.

S. society x Courts Circuits

(Musique Electronique)

Ce dimanche, le Sucre sera contrôlé par deux de ses résidentes ! D'un côté Vel,   représentante d’une nouvelle scène mélangeant techno et trance, et de l'autre Anetha, qui s’est forgée une réputation solide sur la scène internationale grâce à ses sets mêlant trance, electro, EBM et techno nineties. Et pour les accompagner, le DJ Nav sera également de la partie.

Bruce Liu

(Classique et Lyrique)

Le pianiste Bruce Liu monte sur la scène de l'Opéra de Lyon pour y interpréter une sélection de compositions russes. Au programme : Tchaïkovski, Mendelssohn, Scriabine et Prokofiev.

Oklou + Vickie Chérie

(Rock & Pop)

Cinq ans après la sortie de sa mixtape Galore, Oklou est revenue en 2024 avec un single, family and friends, annonciateur de l'album Choke Enough, sorti en février dernier. La voici maintenant sur la scène du Transbordeur, avec Vickie Chérie, seule en scène pour la première partie.

Puggy

(Rock & Pop)

Un an après la sortie de leur dernier EP Radio Kitchen, le trio belge Puggy débarque au Transbordeur pour montrer leurs nouveaux morceaux.

Hamza

(Rap)

Figure de proue du rap belge, Hamza revient à Lyon, deux ans après son dernier passage, l'occasion de découvrir sur scène des morceaux issus de ses derniers projets tels que Mania, sorti en juin dernier.

Notre avis : Après le triomphe de Sincèrement, Hamza était très attendu. Idéalement lancé par un premier single redoutable (Kykydebondy), son album Mania n'a pas déçu. Entre instincts mélodiques fulgurants et flows constamment inventifs, il abolit la frontière entre rap et RnB pour imposer des sonorités uniques. À coups de samples pointus (de Saleka Shyamalan à la japonaise Vision) et de collaborations audacieuses (Byron Messia, Rema), le prodige belge achève de perfectionner une recette alliant jouissance musicale et émotion brute.

Zone Bleue

(Jazz)

Nouvel alias d'Amédée De Murcia, connu pour sa participation au sein des duos Balladur et OD Bongo, Zone Bleue est l'occasion pour lui d'explorer un univers minimaliste évoquant un orchestre synthétique en proie à une intense agitation émotionnelle, à la croisée de la musique répétitive de Steve Reich et des rêveries de Raymond Scott.

Pergolesi, Stabat Mater

(Classique et Lyrique)

Direction musicale d'Emmanuelle Haïm, par l'ensemble Astrée, 1h30. Racontant les souffrances de Marie au pied de la croix où avait été crucifié son fils, le Stabat Mater de Pergolèse combine la douleur de la Vierge aux siennes alors qu'il combattait la maladie qui allait l'emporter quelques mois plus tard. Lors de cette représentation, l'ensemble Astrée accompagnera cette composition par d’autres, de Durante, Scarlatti, Leo et Locatelli.

Borodine / Chostakovitch

(Classique et Lyrique)

Par les musiciennes et musiciens de l'ONL, 1h. Pour cette représentation à la salle Molière, les musiciennes et musiciens de l'ONL juxtaposeront les quatuors à cordes de Borodine et de Chostakovitch, dédiés respectivement à l’amour conjugal et aux victimes de la guerre et du fascisme.

Gojira

(Rock & Pop)

Venus tout droit des Landes, les cinq membres de Gojira ont tracé leur route pendant leurs 29 ans d'existence, grâce à des riffs puissants mêlés à des rythmes complexes et des textes profondément engagés sur l’environnement et l’humanité.

Notre avis : Depuis la parution de From Mars to Sirius en 2008, Gojira s'est affirmé comme l'une des figures majeures du metal contemporain. D'abord forgée dans un death technique et implacable, la formation landaise a su élaborer au fil des ans une grammaire propre, faite de grondements telluriques, de ferveur vocale et d'une écriture introspective et intense. À la veille d'un nouvel album annoncé pour l'an prochain, le public est convié à renouer avec cet univers où se conjuguent écologie militante et appel à la résilience, retrouvant la puissance fédératrice d'un monument vivant du metal français.

Dakeez

(Rap)

Anciennement champion de France de hip-hop, le Lyonnais Dakeez s'est lancé l'année dernière dans la musique avec son EP Oneira. À la croisée du RnB, du trapsoul et des influences hip-hop, le voici sur la scène de la Marquise.

Notre avis : Quadruple champion de France de hip-hop, champion d'Europe de street dance... Le Lyonnais Dakeez arrive dans la musique fort de talents déjà reconnus. Il insuffle une irrésistible fraîcheur au RnB hexagonal en assumant des références anglo-saxonnes (The Weeknd et Partynextdoor pour les plus connues) dopées par de puissantes nappes électroniques. Surtout, à la faveur de singles comme SHINE ou SUPERSTAR, il dégage une aisance contagieuse derrière le micro : les gimmicks et les mélodies accrochent tandis que la sensation d'une couleur sonore inexplorée en France afflue.

Le festival du Sucre

(Musique Electronique)

Après treize ans d'existence, le Sucre lance son propre festival de musiques électroniques, le Square festival, afin de créer un nouveau terrain de jeu pour les artistes où se mêleront musiques, rencontres et énergies créatives pendant six jours. Détails à venir.

L'amour et la mer

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h15. En écho à l’exposition du Musée des beaux-arts de Lyon consacrée aux œuvres inspirées par les falaises d’Étretat, l'Orchestre national de Lyon interprète le Poème de l’amour et de la mer d'Ernest Chausson avant de se lancer dans Pulcinella, à travers lequel Stravinsky revisite Pergolèse.

Notre avis : Ernest Chausson ne mit rien moins qu'une dizaine d'années (1882-1892) pour composer son chef-d'œuvre inclassable (à la fois cycle de mélodies, cantate profane et monologue), Poème de l'amour et de la mer, à partir de six poèmes de son ami Maurice Bouchor. Cette œuvre poignante pour voix et orchestre sera complétée au programme de l'ONL par la musique pour ballet de Stravinski, Pulcinella, nettement plus légère.