Frichti
(Impro)Spectacle improvisé avec les propositions des spectateurs, les comédiens de Frichti doivent créer de toutes pièces un spectacle en intégrant 50 "ingrédients", des propositions donnés au préalable par le public.
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Quand : n'importe quelle date
Spectacle improvisé avec les propositions des spectateurs, les comédiens de Frichti doivent créer de toutes pièces un spectacle en intégrant 50 "ingrédients", des propositions donnés au préalable par le public.
Mise en scène de Christoph Marthaler, 1h50. Un petit groupe d’humains un peu décalés se retrouve pour une rencontre au sommet : ils parlent italien, français, allemand, écossais, donc il n'est pas tout à fait certain qu’ils et elles se comprennent. En cherchant une unité et une manière de faire ensemble, ces derniers s’égarent souvent et trouvent parfois ce qu’ils ne cherchaient pas.
Chorégraphie de Marlene Monteiro Freitas, par le Ballet de l’Opéra de Lyon, 1h30. Revendiquant l’héritage des carnavals capverdiens de l'enfance de la metteuse en scène, Canine Jaunâtre 3 est un jeu de Lego absurde et étrangement hilarant où vingt-cinq coéquipiers-danseurs sont soumis à des règles et des principes contradictoires, le tout sur une bande-son allant de Nina Simone à Amy Winehouse.
Par la compagnie Thallia. Pendant trois jours, 45 lycéens français, allemands et roumains ont débattu avec la compagnie Thallia sur le sujet des fake news dans l'ère des réseaux sociaux et du flux continu des informations, si on peut les déjouer et comment forger son propre esprit critique. Voici la restitution théâtralisée de leurs découvertes.
Dans cette nouvelle pseudo-conférence, Jérôme Rouger endosse le rôle du professeur Rouger, directeur de l'école d'agriculture ambulante, afin d'aborder avec humour les droits des poules et les conditions de vie des œufs. Entre informations scientifiques et réflexions absurdes, ce spectacle offre un regard aigu sur des problématiques actuelles, mêlant absurde et métaphysique.
Texte et mise en scène de Vincent Fouquet, 1h05, dès 12 ans. Un siècle après la Première Guerre mondiale, deux comédiens s’emparent de cette affaire, plongent la tête la première dans l’infernal mécanisme des jeux d’alliances et en révèlent toute la cruelle absurdité, le tout dans une mise en scène efficace conjuguant humour et rigueur historique.
Par Olivier Normand, 1h. Entre Monteverdi, Caetano Veloso et Brigitte Fontaine, le danseur-chanteur-comédien Olivier Normand monte sur les planches de la Maison de la Danse sous son alias Vaslav, armé de sa shruti box, sorte d'harmonium indien, pour explorer la fluidité du genre, entre élégance et érudition.
Par Estelle Borel, dès 12 ans. Sur scène, trois artistes tordent l’histoire, recousent les blessures et convoquent une utopie afrofuturiste inspirée librement du mythe de Drexciya, un royaume sous-marin dans lequel les descendants de femmes africaines enceintes tombées dans l’océan pendant la traite transatlantique des esclaves sont puissants et résilients.
Dans Vrai. Tête prometteuse de l'humour français, Ilyes Djadel offre avec son spectacle Vrai de mettre en lumière les petites contradictions de la vie moderne avec un humour qui ne manque jamais de chaleur et de bienveillance.
Mise en scène de Maria del Mar Reyes et Hugo Ragetly, par la compagnie Si Seulement, 45 min. Dans ce spectacle intimiste dont la beauté tient autant de l’épure que de l’alliance subtile entre force et fragilité, le geste acrobatique se nourrit d’une maîtrise technique où l’équilibre, le jonglage, le mât chinois et la danse entrent dans un dialogue sensible et emprunt d’émotion.
Texte de Nick Gill, mise en scène de Laurent Meininger, 1h35, dès 16 ans. James et Jane Jones mènent une existence tranquille dans un quartier sans histoire d’une grande ville de Grande‑Bretagne. Racistes assumés, ils élèvent leurs ados Jenny et John en parfaite harmonie, jusqu’à ce que leur fille leur présente son petit ami d’origine ghanéenne. Une série de crimes éclate alors, concrétisation des pires clichés identitaires de notre époque.
Dès 15 ans, 1h30. Le cabaret queer La Bouche débarque à Lyon avec son univers punk et joyeux, ses cagoules et ses chansons subversives, entre chanson et techno. Au programme : le pianiste et chanteur Grand Soir, la drag queen Soa de Muse, ainsi que le duo queer Namoro incarné par Bili Bellegarde et Mascare.
Dans son nouveau spectacle, toujours en rodage, Thibaud Agoston aborde des sujets de plus en plus personnels : il y parle de bisexualité, d’amitié, de polyamour, des sujets qui comptent, mais toujours avec un humour et sincérité.
Le jongleur Carlo Cerato investit les Subs dans le cadre de la Nuit du Cirque avec un spectacle dont la composition explore la relation entre l'humain et l'objet à travers un jonglage abstrait.
Chorégraphie de Carmel Loanga, 50 min, dès 8 ans. Du krump à l’électro en passant par le voguing, Carmel Loanga conjugue les vocabulaires du hip hop et prône le « flow » dans un spectacle écrit comme un scénario de film. Dans un long plan séquence, les tableaux s’enchaînent avec fluidité pour capturer l’intensité d’instants de vie et toutes leurs nuances.
Avec leur dernière tournée, les Bodin's fêtent leurs trente ans de carrière avec un spectacle mettant en scène une ferme grandeur nature, animaux compris, le cadre idéal pour vivre les nouvelles aventures de Maria et son fils Christian.
Mise en scène par Éric Longequel, 1h, dès 6 ans. Que se passe-t-il dans la tête d’une artiste qui fait tout pour ne pas rater son numéro ? Pour répondre à la question, la circassienne Neta Oren et le rappeur Pierre Laloge inventent un dialogue haletant et inventif, entre rimes et jonglage à 160 bpm.
Le Festival mondial de la magie s'invite à Lyon pour une seconde édition, célébrant la magie sous toutes ses formes avec des artistes venus des quatre coins du monde : Mag Marin, Les Chapeaux Blancs, Nestor Hato, Alberto Giorgi, Arno, Tom Wouda et la compagnie Doblé Mandoblé.
D’après Antoine de Saint-Exupéry, mise en scène de Julien Gauthier, dès 6 ans. Dans ce seul en scène, Amandine Blanquart entraîne le public dans une aventure poétique et philosophique où l’espace et les personnages s’inventent petit à petit, à partir d’un plateau quasi nu, par la simple magie du théâtre.
Alors qu’elles prennent la route pour aller à un enterrement, Nina et sa mère Yolande profitent du voyage pour déterrer la hache de guerre. Elles vont devoir parcourir plusieurs kilomètres parsemés d’étapes, de joutes verbales et autres échanges musclés, qui cachent un amour profond qu’aucune des deux n’arrive à exprimer.
Mise en scène de Rudy Milstein et Nicolas Lumbreras, 1h15. Cinq jeunes Parisiens aux profils variés cherchent le bonheur, une mission tout sauf simple car rien ne va dans leurs vies, du couple au travail en passant par la famille et la santé.
Mise en scène et chorégraphie de Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna, 55 min, dès 6 ans. Trois ami·es s’ennuient jusqu’à ce qu’une araignée pique l’un d’eux. Le seul moyen de soigner sa fièvre et ses vertiges : danser la tarentelle, une danse rituelle venue d’Italie censée guérir les maux. Au rythme des tambourins et des chants, les deux autres deviennent soigneurs-danseurs et entraînent le public dans une ronde joyeuse et contagieuse.
Mise en scène de Clea Petrolesi, par la compagnie Amonime, 1h15, dès 11 ans. Aldric, Oussama, Clarisse et Léa sortent tout juste de l’adolescence, avec pour point commun un handicap invisible. Avec poésie et humour, ils racontent sur scène leurs différences, leurs doutes, leurs rêves et leur quotidien, entre vie étudiante, amicale et familiale, entretiens d’embauche et premiers emplois lorsque l'on est autiste Asperger.
Texte et mise en scène de Sandra Calderan et Rébecca Chaillon, 1h30, dès 15 ans. En couple à la scène comme à la vie, Sandra Calderan et Rébecca Chaillon proposent, dans cette performance joyeuse et intime, de déconstruire, disséquer et analyser ce que veut dire « faire famille », en s'interrogeant chacune sur sa famille héritée et sa famille choisie tout en s'appuyant sur leur culture des séries télévisées pour en remanier les codes.
Texte et mise en scène d'Anne-Sophie Turion, 1h30, dès 14 ans. Conçu comme une expérience ludique, ce spectacle transforme le public en moteur de l’action, en donnant à chaque spectateur·ice une partition secrète guidant de petites actions presque invisibles mais pleines de sens, pour explorer de nouvelles façons d’être avec les autres.
Dans Bâtard sensible. Venu tout droit de Suisse, Alexandre Kominek monte sur les planches de la Bourse du Travail pour y jouer son dernier spectacle, vitrine de son style mêlant sarcasme et une honnêteté désarmante, qu'il utilise pour aborder des thèmes comme les relations humaines, l'absurdité du quotidien, et sa propre introspection.
Dans Imitateur mais pas que... Imitateur, Antoine Donneaux ne se contente pas de maîtriser les voix ; il capture également l'essence des personnalités qu'il incarne pour parfaire ses spectacles, dans lesquels il aborde des thématiques contemporaines comme les réseaux sociaux ou le télétravail, tout en incitant à la réflexion.
D'après Maurice Maeterlinck, mise en scène de Julien Dubuc, 1h45, dès 14 ans. Combinant les pièces Intérieur, L’Intruse et Les Sept Princesses de Maurice Maeterlinck, cette pièce emporte le public dans trois voyages scéniques qui explorent la fragilité de nos existences et notre rapport collectif à la mort, è travers les histoires d'un jardin où l’indécision suspend le temps, d'un salon où une famille impuissante assiste aux visions étranges d’une aïeule aveugle et d'un royaume onirique, incarnation d’une jeunesse égarée.
Par la compagnie des Poneys Tambours. Au fil de ce nouveau spectacle de la compagnie des Poneys Tambours, le destin des personnages se révélera au fil de leurs consultations dans leur cabinet d'impro-voyance. Parviendront-ils à résoudre leurs problèmes et à percer les mystères de l’avenir ?
Par le collectif #MeTooThéâtre, dès 14 ans, 1h30. Formé pour accompagner les victimes de violences sexistes et sexuelles dans le milieu du théâtre, le collectif #MeTooThéâtre propose d'en découdre avec l’impunité et la culture du viol en tissant une fiction à partir de différents vécus pour mettre à nu un système de domination inacceptable, l’impuissance des victimes et la violence des récits.
Dans Je suis bien chez vous. Après plus de vingt ans à faire carrière en Tunisie, Lotfi Abdelli débarque en France avec son regard inventif dépoussiérant le stand-up, soutenu par une grande présence scénique.
De David Gauchard, Stefan Kinsman et Martin Palisse, 1h15, dès 12 ans. Sur scène, Martin Palisse et Stefan Kinsman mêlent cirque, théâtre et récit intime pour interroger les héritages familiaux et culturels qui nous traversent, en mêlant acrobaties et récits personnels dans une écriture scénique vibrante qui explore les tensions, les non-dits et la tendresse qui façonnent nos histoires familiales.
Comédien reconnu pour sa finesse et son humour décapant, Julien Santini se produit sur les scènes françaises avec un spectacle jonglant avec les mots et les situations, le tout dans un cadre absurde et irrévérencieux.
Mise en scène et chorégraphie de Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna, 55 min, dès 6 ans. Trois ami·es s’ennuient jusqu’à ce qu’une araignée pique l’un d’eux. Le seul moyen de soigner sa fièvre et ses vertiges : danser la tarentelle, une danse rituelle venue d’Italie censée guérir les maux. Au rythme des tambourins et des chants, les deux autres deviennent soigneurs-danseurs et entraînent le public dans une ronde joyeuse et contagieuse.
De Paulo Azevedo et Via Katlehong, 1h10, dès 10 ans. Entre danses contestataires (pantsula et gumboots), tap dance et step, Paulo Azevedo et Via Katlehong célèbrent l’amitié au-delà des frontières et l'ouverture à l’autre.
D'après Jean Racine, mise en scène de Stéphane Braunschweig, 1h55. Dans son interprétation de la pièce de Racine, Stéphane Braunschweig choisit de montrer à quel point les massacres de la guerre influent sur les êtres, et à quel point cela peut être l’une des clés de compréhension de leur folie amoureuse et de leurs crimes.
D'après Shakespeare, mise en scène de Nicolas Guépin, 1h20, dès 12 ans. Mêlant action, drame familial et réflexion philosophique, ce classique de Shakespeare se déploie dans une mise en scène intime et sombre, marquée par le jeu puissant des deux interprètes sur la scène.
D’après Monique Wittig, Sarah Ahmed, Audre Lorde, Adrienne Rich et Elsa Dorlin, mise en scène d'Adèle Haenel, 1h, dès 16 ans. Caro Geryl et Adèle Haenel, les deux moitiés du duo musical DameChevaliers, s'emparent du texte La pensée straight de Monique Wittig, figure de proue du Mouvement de Libération des Femmes, du lesbianisme radical, et pionnière des études de genre. Pendant une heure, autour d'un feu, les artistes et spectateurs échangeront pour réfléchir ensemble sur ses écrits.
Texte et mise en scène d'Adèle Lacrampe Peyroutet, par la compagnie Le Cri des Vaches, 1h, dès 12 ans. Le roi du Royaume d’Ici s’est enfermé dans son palais avec son bouffon Estoc, à qui il fait croire que le monde extérieur est inhabitable. Confiné dans cet univers restreint et sans horizon, Estoc est condamné à incarner une galerie de personnages pour le divertir. Mais lorsqu’un orage menace d’emporter les derniers vestiges du pouvoir, le roi lui révèle une vérité qui pourrait changer sa vision du monde.
Texte d'Antonio Carmona, mise en scène de Mélissa Zehner, 1h06, dès 8 ans. Dans ce spectacle, Lucifer n’est autre qu’un petit garçon de 10 ans baptisé ainsi à l’école et martyrisé par tous. Surtout par son ancien meilleur ami : Gabriel. Humiliations, moqueries, tous les coups sont permis pour faire vivre un enfer à Lucifer… Mais plutôt que de sortir les cornes, l’enfant préfère tenter de comprendre pourquoi son ancien ami lui voue une telle haine.
Dans Une heure à tuer. Pendant cette heure (et demie) qu'il cherche à tuer, Waly Dia livre son regard sur les absurdités et les sujets clivants de notre époque, encore plus politique et rebelle qu’a son habitude.
Texte de Cyril Etesse. Le Président de la République, Louis de Salluste, voit sa côte de popularité baisser à un niveau record ; pour reconquérir l'électorat, il fait appel à Adrien Gensac, un jeune conseiller en communication. Face à ce conseiller charismatique de plus en plus populaire, le Président va devoir affronter de nombreuses situations pittoresques.
Dans « Comment bien réussir son burn out ? » Pour son troisième spectacle, Fanny Pocholle passe au crible tout ce qui fait les petites joies et les petits tracas du monde du travail.
texte Logan De Carvalho et Sébastien Valignat, mise en scène Sébastien Valignat
Dans Rupture. Armé de son talent d'observateur, AZ monte sur la scène de l'Espace Gerson avec son dernier spectacle, et en profitera pour tester de nouveaux sketches.
Texte de Julie Rossello Rochet, mise en scène de Liza Blanchard, Julie Guichard, 50 min, dès 8 ans. Passionnés de plongée, June, et son frère Simon s’amusent chaque nuit à explorer les fonds marins depuis leur lit superposé. June rêve de profondeurs et d’ailleurs, et quand elle plonge, elle peut aussi bien trouver la sérénité que les angoisses qui l’habitent, incarnées par un dragon noir. De son côté, Simon l’aide à remonter à la surface, à reprendre son souffle et à parler, car lui aussi a vu le dragon noir.
Texte et mise en scène d'Ovidie, 1h15, dès 16 ans. Sorti en 2023, le livre La chair est triste hélas d'Ovidie relate, dans une prose incisive teintée d’humour, les raisons de sa grève du sexe, à la croisée du pamphlet féministe et de l’étude sociologique. À l'occasion de l'édition 2025 du Festiv·iel, voici son adaptation sur scène !
D'après Violette Leduc, mise en scène de Marie Fortuit, 1h30. À l'origine censurée lors de sa publication en 1966, l'histoire de Violette Leduc, inspirée de son amour de trois jours et trois nuits avec une camarade de classe, la voici désormais en version intégrale, décrivant avec simplicité et limpidité les sentiments, l’intensité de l’amour physique, la naissance du désir, mais aussi la honte de la classe sociale de l'autrice, pauvre, bâtarde et mal‑aimée, face à Isabelle, l’élève brillante et bien habillée.
Texte de Jean-Claude Bolle-Reddat, mise en scène de Christine Brotons, par le Théâtre du Grabuge. Composé de chansons, de textes et d’images d’actualité en forme de collage instinctif, ce spectacle porte la voix « des petits, des obscurs, des sans-grades » à travers des chansons du passé toujours d'actualité.
Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15
De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.
Chorégraphies de George Balanchine, Maurice Béjart, Anabelle López Ochoa et José Martinez, 1h45, dès 12 ans. En 2024, l’Opéra national de Paris lançait son Junior Ballet, une pépinière de jeunes danseurs internationaux de 18 à 25 ans. Cette année, ils interprèteront Allegro Brillante de George Balanchine, Cantate 51 de Maurice Béjart, Requiem for a Rose d'Anabelle López Ochoa et Mi favorita de José Martinez.
De Joël Pommerat, 1h30. Deux jeunes filles s’aiment et pour vivre leur pacte d’amitié qu’elles veulent indestructible, elles déjouent les lois du monde réel et des adultes. Dépassant la peur et la colère face à des règles imposées, elles trouvent dans le surnaturel la clé pour affronter des réalités inconcevables.
Dans la lignée des Madame Arthur ou Le Secret, Monsieur K. orchestre un joyeux chaos où le public devient complice et glisse, l’air de rien, des réflexions tendres et piquantes sur notre société dans son cabaret sensuel, joyeusement irrévérencieux, où se mélangent poésie, satire et musique live.
Tous les mardis, l'Espace Gerson invite une sélection de standuppers pour découvrir des nouveautés, que ce soient des extraits de spectacle ou des tests de nouveaux sketches.
D'après le Splendid, 1h25. Un soir de Noël, à la permanence téléphonique parisienne de l’association SOS Détresse Amitié, deux bénévoles, Pierre et Thérèse, sont perturbés par l’arrivée de personnages marginaux et farfelus provoquant des catastrophes en chaîne.
En pleine création de son prochain spectacle, Lucas Hueso monte sur la scène des Tontons Flingueurs pour peaufiner ses derniers sketches.
Dans À quoi ça sert l'amour ? Avec malice, humour et sincérité, Monsieur Segur s’interroge sur l'utilité de l'amour et navigue sur cette grande question existentielle, pour le meilleur et pour le pire.
Écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, chorégraphie de Florentine Houdiniere, 1h10. Inspirée par la célèbre photo de Robert Capa, « La tondue de Chartres », cette pièce vise à imaginer la vie du coiffeur qui a rasé la tête de cette femme.
Texte de Nicolas Delahaye, mise en scène de Titouan Bodin et Nicolas Delahaye, 1h20, dès 12 ans. Jack l'Éventreur, le célèbre tueur au couteau, a enfin été identifié ! Le nouveau chef de Scotland Yard, Macnaghten, revient sur le succès de son enquête avec le journaliste Andrew Long, dans un huis-clos absurde rythmé au piano live.
De Mickaël Phelippeau, par la compagnie Bi-Portrait, 1h, dès 12 ans. Mickaël Phelippeau invite sur scène les Major’s Girls, une troupe de femmes d’une soixantaine d’années, pour un hommage vivant aux majorettes qui l’ont fasciné enfant. À travers leurs récits, leurs gestes et leur énergie, le chorégraphe célèbre l’amitié, l’effort, la fierté d’être ensemble, loin des clichés.
Dans Le monde d’après. Pour son cinquième spectacle, Sophia Aram a choisi de s’amuser avec les folies de notre époque, sans filtre mais pas sans conviction, aussi ferme dans ses motifs d’indignation que drôle dans sa manière de les mettre en scène.
D'après Gustave Flaubert, mise en scène de Christophe Honoré, 2h45, dès 15 ans. Sur la scène du théâtre, Christophe Honoré mêle le cirque et le cinéma pour donner corps aux Mœurs de province décrites par Flaubert, et réinterprète l'histoire d'Emma Bovar, coincée dans une petite ville de province et son mariage sans éclat, qui ne renonce pourtant pas à ses aspirations romantiques.
Chorégraphie de Damien Jalet, 1h, dès 14 ans. Pour la première fois, le public lyonnais aura l'occasion de découvrir le Ballet du Grand Théâtre de Genève à travers une création cosignée par le chorégraphe Damien Jalet et le sculpteur-scénographe Kohei Nawa, quatrième volet de leur collaboration mettant en scène une nouvelle confrontation entre l’homme et la matière.
Mise en scène de Clémentine Colpin, 1h50, dès 13 ans. Il y a huit ans, la metteuse en scène belge Clémentine Colpin fait la connaissance d’Annette, deux fois plus âgée qu'elle. Cela bouleverse son rapport au monde : indomptable, emplie d’un insatiable désir de liberté, Annette a toujours fini par se défaire des rôles de femme, mère, secrétaire, épouse… dans lesquels elle était enfermée pour se réinventer sans cesse. Sur scène, elle rejoue sa vie et se raconte à cœur ouvert, sans tabou, de son enfance dans les années 1950 à sa mort rêvée.
D'après David Foenkinos, mise en scène de Sophie Accard, 1h30. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par conséquent, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés, pour qu'il n’en reste plus que deux. Ce spectacle raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.
D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.
Mise en scène de Nicolas Mathis, écrit par Julien Clément, 1h05, dès 10 ans. Cette année, le Quatuor Debussy partagera la scène avec le collectif Petit Travers, pour un spectacle tout en équilibres et en suspensions ; imaginée comme un grand jeu de construction, la scène est constituée de grands cubes dessinant autant de paysages qu’ils offrent de situations de jeu, dix jongleurs et jongleuses accordent leurs rythmes et leurs gestes dans des tableaux d’unisson, alors que les membres du quatuor jouent les maîtres du temps, imposant les vitesses, les cassures et les durées.
De Benoit Solès, d'après Hugh Whitemore et Andrew Hodges, mise en scène de Tristan Petitgirard, 1h30. Manchester. Hiver 1952. Suite au cambriolage de son domicile, le professeur Turing porte plainte au commissariat. Il n’est d’abord pas pris au sérieux par les forces de l'ordre, mais sa présence n’échappe pas aux services secrets grâce à son acharnement pour briser l’Enigma, machine allemande d'encodage pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce spectacle retrace sa vie et ses nombreuses contributions à développer ce qui deviendra l'informatique moderne.
Texte de Martin Legros, mise en scène de Sophie Lebrun et Martin Legros, 1h35. Deux couples rentrent du carnaval et se font face le temps d’une nuit. Anna, déguisée en mariée zombie annonce à son mari qu’elle a invité les acheteurs de leur maison à venir boire un verre alors qu’ils les détestent… Au milieu des confettis, commence alors une nuit de confessions et de révélations entre ces deux couples que tout oppose.
D'après Svetlana Alexievitch, mise en scène de Julie Deliquet, 2h30. Après Welfare, Julie Deliquet poursuit son travail documentaire en adaptant cette fois-ci le premier livre de la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch sur les 800 000 femmes mobilisées dans la Grande Guerre patriotique, largement invisibilisées jusqu'en 1985 et la sortie de son essai, résultat de sept ans de travail.
Texte et mise en scène de Julien Bourières, 1h15, dès 10 ans. Le 15 avril à 10h30, Sarah et Tom entrent dans un ascenseur. Ils ne se connaissent pas, mais vont au 8ème étage. L’ascenseur va alors tombe en panne. Une fois réparé, Sarah et Tom vont se séparent et sont de nouveau propulsés dans l’ascenseur. Piégés dans une boucle temporelle, Sarah et Tom vont revivre la même journée, encore et encore.
D'après le Splendid, 1h25. Un soir de Noël, à la permanence téléphonique parisienne de l’association SOS Détresse Amitié, deux bénévoles, Pierre et Thérèse, sont perturbés par l’arrivée de personnages marginaux et farfelus provoquant des catastrophes en chaîne.
Dans Revue de presse. Dans une thérapie de groupe improvisée, sans limites, sans structure et sans tabous, Christophe Alévêque décortique l’actu et ce qu’en dit la presse : dans un foutoir de feuilles et de notes, il attaque aussi bien les grands sujets que les petits.
Dans Come-back. Pierre-Emmanuel Barré revient sur les planches avec un nouveau spectacle, toujours à la frontière de la critique sociale et de l’humour noir, porté par un ton corrosif repoussant les limites du politiquement correct.
Dans Come-back. Toujours armé de son style à la frontière de la critique sociale et de l’humour, Pierre-Emmanuel Barré est de retour sur scène avec un nouveau spectacle pour souligner les absurdités du monde contemporain.
Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15
Dans Ça va ça va. Pendant longtemps, Camille Chamoux s'est considérée comme immortelle : elle a ingéré du glutamate, de l'aspartame, du nitrite de sodium... Puis, soudain, ses groupes WhatsApp ont commencé à parler de médicaments contre la polyarthrite précoce. La santé est arrivée dans sa vie, et elle a décidé d'en faire un spectacle.
Mise en scène de Nathalie Béasse, 1h30, dès 15 ans. Sur le plateau, une bâche devient mer ou ciel, les corps dansent et racontent quand les mots échouent : quatre membres d’une même famille s’essaient à tenir debout, au bord de leurs failles. Entre chutes, élans, souvenirs et silences, tout se mêle et la nature s’infiltre, discrète et insistante.
Chorégraphie de Rachid Ouramdane, 1h, dès 10 ans. Pour continuer d’explorer le mouvement aérien, déjà abordé dans ses précédentes créations Sfumato et Corps extrêmes, Rachid Ouramdane met en scène dix interprètes dans une atmosphère brumeuse, où leurs gestes esquissent des ralentis et des accélérations, à travers des corps à corps et chutes amorties.
Écrit par Marie Dilasser, mise en scène de Michel Raskine, 1h, dès 8 ans. Le couple princier bat de l’aile, le royaume est dévasté, la biodiversité en danger à force de fêtes et de guerres. Ces héros mélancoliques et joyeux clopent, chantent, se disputent et divaguent en tricotant. En un tourbillon burlesque, le spectacle plonge dans un récit moderne interrogeant les archétypes, le patriarcat, le féminisme et l’environnement.
Dans Va aimer !. Dans son troisième seule-en-scène, Eva Rami incarne à nouveau une multitude de personnages, notamment un groupe de femmes gravitant autour de l’héroïne Elsa. À la manière d’un chœur, ces femmes vont accompagner l’héroïne dans son cheminement vers la libération, avec humour et tendresse.
D'après David Foenkinos, mise en scène de Sophie Accard, 1h30. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par conséquent, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés, pour qu'il n’en reste plus que deux. Ce spectacle raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.
Mise en scène d’Olivier Solivérès, 2h. Première adaptation en France du film de Peter Weir, reprenant l'histoire de John Keating, professeur de littérature anglaise qui va pousser ses jeunes élèves à s’ouvrir à la vie, loin du carcan des conventions qu’incarne leur établissement.
Dans Kill Bun. Avec ce cinquième spectacle, Bun Hay Mean revient sur la période difficile qu'il a connu l'année dernière, avec un point d'honneur à parler de la santé mentale, mais sans oublier le piquant et l'absurde qui font sa renommée.
Dans Entropie. Spectacle de la maturité pour Karim Duval, qui compte bien affirmer son style, à travers une observation de notre société, ses incertitudes, ses fractures, ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation... le tout mis en valeur par son auto-dérision et son sens de l'improvisation.
D’après William Faulkner, mise en scène de Séverine Chavrier, 5h15. Dans le Sud des États-Unis post-guerre de Sécession, Thomas Sutpen, un homme blanc rongé par la rancœur bâtit, à partir d’une unique pièce d’or, un domaine monumental qu’il baptise de son nom, Sutpen’s Hundred. Pour fonder sa dynastie, au sang le plus pur, il multiplie les épouses et les enfants dans un délire d’engendrement, mais échoue, dans l’inceste et le fratricide.
De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.
D’après Fabcaro, mise en scène de Paul Moulin, 1h. Fabrice est à la caisse d’un supermarché lorsque la caissière lui demande s’il a la carte du magasin, mais il ne la trouve pas. La caissière appelle la sécurité et Fabrice prend la fuite. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un. Installés autour d’une grande table équipée de micros, une bande d’acteurs s’amuse comme des gosses à raconter cette histoire complètement déjantée, en faisant les voix et les bruitages.
Texte et mise en scène de Virginie Despentes, 1h40, dès 15 ans. Après Woke, sa première expérience de mise en scène, Virginie Despentes est de retour avec Romancero Queer, qui se déroule dans les loges d’un théâtre public où huit acteurs sont rassemblés pour l’adaptation d’une pièce. La banalité de la tyrannie du metteur en scène les exaspère, puis les révolte et les soude.
Dans Revue de presse. Dans une thérapie de groupe improvisée, sans limites, sans structure et sans tabous, Christophe Alévêque décortique l’actu et ce qu’en dit la presse : dans un foutoir de feuilles et de notes, il attaque aussi bien les grands sujets que les petits.
Texte et mise en scène d'Alexander Zeldin, 1h30. Au cœur de la nuit, dans une boucherie industrielle, cinq agents de ménage se rencontrent pour la première fois. Au moment de leurs pauses, ils bavardent, dans une scénographie d’une grande sobriété donnant toute la place aux acteurs et actrices.
D’après Panayotis Pascot, mise en scène de Paul Pascot. Dans le miroir d’une salle d’attente d’hôpital, face à son fils, un père apparaît et disparaît. Des deux, on ne sait pas qui sera le prochain à mordre la poussière.
Mise en scène de Claire Petit et Sylvain Desplagnes, 30 min, dès 6 mois. À l’intérieur même d’un décor de forêt doux et enveloppant, les tout-petits pourront se déplacer, toucher, observer, écouter. Accompagnés par une marionnettiste, ils partiront à l'aventure au contact de la nature mouvante.
Par la compagnie Mélody Mourey. Alors qu’un scandale éclabousse le Président des États-Unis et agite la rédaction du New York Investigation, la journaliste Julia Robinson voit sa vie vaciller dans la salle d’audience d’un tribunal quand elle croit reconnaître sur le banc des accusés son compagnon, mort quatre ans plus tôt. Son enquête croise celle de son équipe, et la petite cellule du New York Investigation se retrouve confrontée à un programme de manipulation de masse d’une ampleur inédite.
Mise en scène de Mohamed El Khatib, 1h10, dès 15 ans. Après ses précédents succès au Théâtre de la Croix-Rousse, Mohamed El Khatib est de retour en invitant des femmes et des hommes âgés de 75 à 102 ans pour partager leurs histoires de coeur. Dans cette performance drôle et touchante, ces anciens évoquent avec sincérité leurs aventures sentimentales et intimes, passées ou présentes.
Chorégraphie de Thomas Lebrun, 1h15, dès 14 ans. Dans ce nouveau projet, Thomas Lebrun met en scène cinq interprètes afin de rendre hommage aux Muxes, troisième genre du peuple des Zapotèques dans le sud du Mexique. Habillés de robes traditionnelles aux motifs fleuris, ils racontent la rencontre du chorégraphe avec ces « hommes au cœur de femme » de la ville de Juchitán de Zaragoza.
D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.
D’après Bertrand Guillot, mise en scène d'Hugues Duchêne, 1h15. Après avoir parlé de la politique actuelle, Hugues Duchêne plonge au cœur de la nuit du 4 août 1789, lorsque des jeunes députés sont venus à Versailles pour abolir les privilèges des bien-nés, un moment fondateur de la nation française.
De Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan, 1h20, dès 10 ans. Comme des Laurel et Hardy des temps modernes, un homme en costume trois pièces passe tout le spectacle assis, tandis qu’un autre, en maillot de bain, s’agite autour de lui, brandissant des centaines de cartons racontant un voyage imaginaire à travers le monde. Il fait ainsi défiler des paysages, des personnages et même des animaux croisés au cours de cette drôle d’épopée.
Dans Arecibo. Avec cynisme et humour noir, Louis Cattelat évoque dans son premier spectacle plusieurs anecdotes, que ce soit des histoires de famille, de colonies de vacances ou de coiffeur, à qui il n'arrive pas à dire qu'il trouve sa coupe laide.
Dans Coucou. En quelques mois, Moguiz est devenu un phénomène sur les réseaux sociaux grâce à sa galerie de personnages qu’il improvise et interprète avec une acuité aiguisée. À partir d'octobre 2025, il entame une tournée française pour faire vivre ses personnages les plus emblématiques sur scène.
Chorégraphie de Marlene Monteiro Freitas, 1h, dès 14 ans. Entre profusion d’histoires et de détails, alliance des contraires et exploration de la figure du mal, la nouvelle création de la chorégraphe cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas s'inspire des Mille et Une Nuits pour mettre en scène le duel entre la réalité et le désir, l’amour et la guerre, le grotesque et le sublime ainsi que l’aliénation et la liberté.
Dans Sexe. Dans son nouveau spectacle, Bérangère Krief questionne avec humour notre consommation de la sexualité, et apporte un regard sensible sur la place du plaisir dans notre éducation qui prône souvent plus la prévention que l'extase, tout en abordant des questions de féminisme, d'identité et de relations.
Inspirés par les plateformes de streaming, deux comédiens créent en direct les programmes dont ils ont toujours rêvé.
Dans Bonjour quand même. Après avoir connu un énorme succès sur les plateformes de streaming, Haroun monte sur les planches avec un spectacle au ton mordant et engagé, décortiquant l'actualité avec un humour fin et percutant.
D'après Marcel Pagnol, mise en scène de Joël Pommerat, 1h20, dès 12 ans. Les affaires du café‑boulangerie de César vont plutôt mal, les clients se font rares et son fils Marius n’a guère envie de reprendre le commerce. Partagé entre son envie de prendre le large et son amour pour Fanny, une amie d’enfance, le jeune homme se demande s'il faut tout quitter au risque de tout perdre, ou rester et honorer son devoir de fils.
De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.
Pour sa nouvelle saison, le comedy club du Complexe café-théâtre revient avec quatre artistes différents chaque soir, qui se succèderont sur scène. Au programme, humour décalé, observation sarcastique de la vie quotidienne et réflexions profondes habilement déguisées en punchlines.