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Événement / De retour pour sa deuxième édition, la Sexweek placera cette année encore au centre de ses divers événements la question de la libération des sexualités des femmes. Jenny Ducoli, présidente de l’association organisatrice Osez le féminisme ! 38, nous en dit un peu plus sur cette manifestation.

Masturbation, orgasme et plaisir féminins… Les débats autour des sexualités des femmes ont tendance à se multiplier dans la société depuis ces dernières années. Pourtant, les tabous et autres préjugés qui entourent ces thématiques ont encore la vie dure. Consciente de cette situation, l’association Osez le féminisme ! 38 a pris les devants et organise du 6 au 13 février la deuxième édition de sa Sexweek, un festival féministe qui aborde sans complexe la question de la libération des sexualités des femmes. « Avec la première Sexweek, nous nous sommes rendu compte que le public était dans une recherche d’informations et de lieux de parole pour évoquer ces choses-là, explique Jenny Ducoli, présidente de l’association. Cette manifestation cherche avant tout à explorer et analyser la manière dont la société parle de sexualité, pour ensuite casser les codes existants et reconstruire des sexualités plurielles, libérées des stéréotypes. »

« Réappropriation de son corps »

Pendant une semaine, conférences-débats, projections, ateliers, discussions, concert… seront ainsi autant d’occasions d’évoquer ces problématiques et d’amener le public à s’interroger sur cette notion de liberté sexuelle. Parmi les temps forts du festival, la présidente de l’association évoque notamment la soirée d’ouverture axée sur « la question du plaisir féminin et la réappropriation de son corps », qui sera marquée par l’intervention de la youtubeuse Clemity Jane et de l’autrice et naturopathe Rina Nissim. Autre moment important : la soirée “Littérature érotique lesbienne”, qui permettra de faire découvrir « la culture foisonnante mais trop peu connue autour de ce sujet ». « Ce festival est aussi l’occasion de rappeler que certaines choses sont très rarement traitées comme la sexualité des femmes lesbiennes, qui pâtit de forts préjugés. » Hormis deux soirées exclusivement réservées aux femmes « pour que s’opère une vraie libération de leur parole », les événements de la Sexweek s’adressent aussi à toute personne intéressée. « Notre association a pour mission de sensibiliser le grand public aux questions d’égalité hommes-femmes. Pour nous, plus les personnes requestionneront l’existant grâce au festival, plus ce dernier sera une réussite. Et il nous reste encore de nombreux domaines à explorer pour les années à venir. »

Sexweek #2
Dans différents lieux grenoblois, du 6 au 13 février