Indice de projections

Cette année encore, le festival Ecran Total transcende son postulat de départ (faire découvrir aux CE comme au grand public des films majoritairement art et essai) en proposant une programmation aussi rigoureuse qu’alléchante. FC

Une fois par an, l’association de loisirs Trans’ Tourisme Isère, en collaboration avec l’Association des Cinémas de Recherche Indépendants de la Région Alpine et 17 comités d’entreprise de l’agglo, se fait ainsi fort de programmer dans l’une des quatre salles partenaires de l’événement (l’Espace Aragon, Mon Ciné, Le Méliès et le Jeu de Paume) une sélection de films ne bénéficiant pas, à quelques exceptions près (pour cette édition, Wall-E, Faubourg 36, Vicky Cristina Barcelona et Entre les murs), d’une lisibilité démentielle. Soit l’occasion rêvée de mettre sur un pied d’égalité films populaires, le fameux cinéma du milieu et des sorties condamnées par leur distribution à la quasi confidentialité, dans une manifestation vouée à faire découvrir un cinéma à la pluralité dépassant le cadre des grandes affiches de multiplexes. L’initiative est donc destinée aux CE, mais aussi, via une politique tarifaire plus que raisonnable (de 3, 80 € en prévente à 6 € en plein tarif), à un grand public répondant chaque année présent.Un petit arrière-goût cannois
On pourra ainsi rattraper Les citronniers, Premières neiges, l’émouvant Eldorado et surtout le magnifique Valse avec Bachir. Du côté des avant-premières, Ecran total vous enjoint à revivre quelques grandes sensations cinématographiques du dernier Festival de Cannes. Avec le très attendu (et, selon les premiers échos, positivement traumatisant) Hunger de Steve McQueen, sur la grève de la faim d’un détenu politique de l’IRA ; Les bureaux de Dieu de Claire Simon, les (un peu trop) languissantes chroniques quotidiennes d’un planning familial, filmées comme un documentaire et doté d’un casting hallucinant ; My Magic d’Eric Khoo, portrait d’un père célibataire noyant son mal-être dans l’alcool, par le réalisateur du très beau Be with me ; Septième ciel d’Andreas Dresen, intriguant récit d’amours canoniques ; ou encore La vie moderne de Raymond Depardon, bouleversante conclusion de sa trilogie paysanne, portée par un regard d’une justesse confondante sur ces oubliés de notre société. Enfin, le Jeu de Paume de Vizille accueillera en sus les projections du nouveau – ouch - Pierre Jolivet (La très très grande entreprise), de l’adaptation ciné – joie – de l’émission d’Antoine de Maximy, rebaptisée J’irai dormir à Hollywood pour l’occase, ou encore Orchestra di Piazza Vittorio d’Agostino Ferrente et Laban le petit fantôme de Lasse Person.Ecran total
Du 17 au 20 oct, à la Salle du Jeu de Paume (Vizille)

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