Le deuxième degré

Pop / La programmation du Ciel, on le sait, on ne sait même que ça, a le chic pour nous faire découvrir les dernières perles musicales venues de Scandinavie.

Pop / La programmation du Ciel, on le sait, on ne sait même que ça, a le chic pour nous faire découvrir les dernières perles musicales venues de Scandinavie. Bien éloignée des clichés d’interprètes diaphanes distillant des compos larmoyantes dans des langues à la rugosité certaine, Nina Kinert est donc l’une des nouvelles découvertes de la salle intimiste la plus prisée du centre ville grenoblois. Quand on se rencarde sur la jeune suédoise (24 ans), on hausse un sourcil de circonspection : «Je joue de la musique, j’écris des chansons, je suis musicienne. Mais je suis aussi une fille qui peut demander à un garçon de l’aimer. Comme Julia Roberts «Récemment, mon oncle m’a dit qu’on était de la même famille qu’un des mecs de Lordi (le groupe de métal vainqueur de l’Eurovision deux ans en arrière), mais en fait c’était une blague. J’étais très déçue». Tout cela n’a pas l’air très sérieux, jusqu’à ce qu’on se mette enfin à écouter sa musique. Et là, le choc. D’une maturité vocale et mélodique hallucinante, Nina Kinert fait preuve d’une constante inventivité musicale sur des sentiers plus que balisés, livrant autant de tubes pop grisant (le magnifique Bad hands), de ballades aux accents country-folk savoureux (le tétanisant – écoutez donc les paroles et tremblez – I shot my man), que des comptines au charme voluptueux (Pets & Friends, Beast). Le tout avec une décontraction et une évidence qui seraient foncièrement révoltantes si le talent de leur interprète ne venait les sublimer. Il nous tarde donc de la découvrir sur scène.FC

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