Cabaret Frappé : la programmation

Voici la liste complète des artistes invités au grand raout musical estival de Grenoble.

On aura l’occasion d’y revenir dans les colonnes du Petit Bulletin, mais comme ça, déjà, on salive d’impatience à l’expectative du live de General Elektriks, qu’on attendait depuis un bon moment de par chez nous, on kiffera comme des malades possédés la soirée du 22 consacrée aux sonorités sud-américaines (avec notamment Systema Solar, l’explosion de couleurs que vous pouvez voir en photo), on se la donnera grave à la soirée nouvelle scène du 24 juillet (dont on est partenaires), on guinchera comme des sales sur les tambouilles sonores de L’Oncle Ben (allez donc écouter sa belle reprise de Seven Nation Army), on ira revoir Chapelier fou… En bonus, quelques mots de Loran Stahl, directeur et programmateur du festival. Propos recueillis par Quentin PourbaixComment appréhendez-vous cette nouvelle édition ?Loran Stahl : Et bien, il y a une vraie remise en question d'une année sur l'autre. On fonctionne avec un budget relativement petit, en tout cas en comparaison des autres festival sur le circuit des nouvelles musiques. Musilac par exemple c'est 1 million d'Euros par jour, alors que nous nous avons 100 000 € de budget pour tout le festival. Et malgré tout on arrive à accueillir une trentaine d'artistes !Dans ces conditions comment faites-vous pour les faire venir ? J'ai un très bon carnet d'adresses ! (Rires) Je suis dans le métier depuis plus de quinze ans, et depuis 7 ans au Cabaret Frappé. Donc je connais des gens, je les suis. Et puis en tant que festival on doit se demander ce qui va les faire venir. Alors on essaye d'être sexy: il n'y a pas de meilleur "comm" que celle qu'offre le lieu où ça se passe. Les artistes sentent qu'il y a ici une ambiance particulière, une fidélité du public. Ce qui vous permet de faire venir des têtes d'affiche...Oui... mais notre vocation c'est surtout les musiques nouvelles. Alors avec le temps on s'est fait une place sur la carte des festivals, mais enfiler les perles ça ne nous intéresse pas. Nous on essaye d'intégrer les artistes dans une histoire.

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