La danseuse et chorégraphe grenobloise Sylvie Guillermin est une femme. Un constat d’une évidence criante qui a néanmoins son importance. Car Lakmé(s), la nouvelle création de cette artiste que l’on suit avec plaisir (que ce soit avec sa compagnie créée en 1988, ou lors de ses diverses collaborations), se veut « le point de départ d’un questionnement sur la figure universelle de la femme, féminine, féministe ». Inspirée par l’opéra Lakmé de Léo Delibes (compositeur français du XIXe siècle), la chorégraphie fera référence aux danses sacrées indiennes. Quant à la musique, elle s’éloignera de celle de l’opéra pour explorer des contrées plus contemporaines. Sur scène, on retrouvera plusieurs danseurs, dont Nicolas Hubert, souvent vu dans l’agglo avec ses propres spectacles. Ce Lakmé(s) sera à découvrir vendredi 4 février à L’Espace Paul Jargot de Crolles, et mardi 8 au Grand Angle de Voiron, salle de spectacle où Sylvie Guillermin fut en résidence entre 1994 et 2000.
