Samedi 30 juillet 2011 Un ultime compte-rendu (featuring Hoquets et Push up !) et un bilan pour finir la semaine.
François Cau
Faites du bruit (mais pas là)
Par François Cau
Publié Vendredi 24 juin 2011 - 2734 lectures
Avant-goût d’une édition 2011 du Cabaret Frappé qui risque d’envoyer le bois, le pâté et plein d’autres trucs, la discothèque silencieuse de ce samedi est emblématique de l’orientation d’un événement en perpétuelle réflexion sur son caractère populaire. François Cau
Et donc nous voilà en 2011 avec six jours de festival stricto sensu, sans compter les animations coordonnées par l’équipe du Cabaret. Fort heureusement, il y a tout de même plusieurs raisons de remiser la nostalgie des temps glorieux aux oubliettes. Donnons direct dans le racolage : en tête d’affiche, on trouve CocoRosie, exclusivité locale négociée de haute lutte pour nous, les jeunes. En binôme avec H-Burns, on pourra se repaître de la performance du légendaire Chris Bailey, du groupe The Saints, histoire de réviser son histoire du classic rock. Excellente initiative, l’institution des concerts de troisième partie de soirée, à 23h sous le kiosque, qui, non contents de proposer des artistes tout ce qu’il y a de plus recommandables (Djazia Satour, Stranded Horse, Jim Yamouridis, The 1234), sont totalement gratuits – pas qu’un peu, totalement. Enfin, pour le prix de l’aller-retour en bulles, la soirée de clôture du site sommitaaaaaaal de la Bastille verra se succéder aux platines deux fers de lance du label Ninja Tune, DJ Food et DK. Tous ces éléments tendent à démontrer le souci de l’équipe du Cabaret de composer un événement prenant en considération le public, en dépit des contraintes financières qui pousseraient d’autres au repli sur soi. Mieux, le festival donne son sens à la Belle Estivale, l’agrégat d’animations regroupées sous un intitulé fleuri made in Ville de Grenoble. On achève bien le disco
C’est dans cette même logique que s’inscrit Silence on danse !, la première soirée concoctée par la team Cabaret. Créé par deux teufeurs hollandais en 2002, le principe de la discothèque silencieuse s’avère plutôt fun : on fournit des casques permettant d’écouter deux sets aux couleurs musicales différentes, que vous choisissez selon vos affinités musicales ou envie du moment, le tout étant joué live par des DJs. Dans l’ombre, des voix s’élèvent et arguent qu’un vrai live ne se vit pas comme ça, qu’il faut ressentir des vibrations, se faire happer par la performance – c’est vrai. Mais 1/ le line-up déchire gentiment sa maman (citons Leonard de Leonard et Arnaud Rebotini, qu’on ne se lasse jamais de revoir dans nos contrées reculées) 2/ c’est encore une fois totalement gratuit ; oui, totalement 3/ avez-vous déjà surpris vos voisins d’en face en pleine partie de Wii ? ça vous a fait sourire ? Imaginez la même chose avec plusieurs milliers de personnes… Silence on danse !
Samedi 2 juillet de 19h à 3h, au Parc Paul Mistral
Cabaret frappé
Du 23 au 29 juillet, au Jardin de Ville
pour aller plus loin
vous serez sans doute intéressé par...
Vendredi 29 juillet 2011 Avant-dernier tour dans la ronde du Cabaret Frappé avec HK et les Saltimbanks, Lokua Kanza et surtout Stranded Horse.
François Cau
Jeudi 28 juillet 2011 Aujourd’hui, dans la valse des comptes-rendus, Sly & The Gayz, Birdpen, The Boxer Rebellion et les 1234 entrent dans la danse.
François Cau
Mercredi 27 juillet 2011 On ne se laisse pas abattre et on continue aujourd’hui avec les live reports de Prince Miiaou, CocoRosie et Jim Yamouridis.
François Cau
Mardi 26 juillet 2011 Compte-rendu du deuxième soir du festival, avec dans les rôles principaux Towerbrown, Chris Bailey & H-Burns, et King Charles.
François Cau
Lundi 25 juillet 2011 Compte-rendu de la journée “Chacun son tour“ et du premier soir du festival musical estival grenoblois. Au menu : Didier Super, les Buttshakers, Imany et Alice Russell.
François Cau
Vendredi 24 juin 2011 Qui ne faudra-t-il absolument pas louper pendant ces sept jours de festival ? Réponse argumentée avec cinq artistes. La rédaction