Made in Grenoble [ou presque]

Sic transit … hommage à Toppi

Bibliothèque centre-ville

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Expositions, ateliers, films, rencontres : l’événement Blop, coordonné par les bibliothèques municipales de la Ville de Grenoble, s’intéresse à la BD sous divers angles. Avec, en tête de gondole, un hommage à Sergio Toppi, immense dessinateur italien mort cet été. Aurélien Martinez

Blop, pour "BD locale [ou presque]". Comprendre par là que les bibliothécaires grenoblois assurent leurs arrières avec ce "ou presque". Non, tous les artistes grenoblois ne seront pas représentés, mais le panel est tout de même conséquent : de Jérôme Ruillier à Tommy Redolfi, en passant par Éric Buche ou encore Frank Giroud, divers styles ont été convoqués pendant ces deux mois. Un événement qui se propose de mettre en avant la richesse de l’édition locale, avec notamment les fameuses éditions Glénat, ou encore les éditions Mosquito, dirigées par Michel Jans. Un passionné qui a dévoilé le mois dernier Sic transit gloria mundi, publication compilant plusieurs dessins de Sergio Toppi, figure de la bande dessinée internationale disparue cet été à qui le réseau de bibliothèques consacre deux expositions, dont une à la Bibliothèque du centre-ville.

Cousteau, Charlemagne et les autres

Toppi, c’est un style mis en avant à la fin des années 90 par Mosquito, mais que les connaisseurs et le grand public italien connaissaient déjà depuis longtemps, l’homme ayant collaboré avec de nombreuses revues. C’est une infime partie de ce travail qui est exposée à Grenoble, faisant écho à l’ouvrage précité. Soit plusieurs dessins de personnalités célèbres, historiques ou non (dans l’exposition, on croise Charlemagne à côté du commandant Cousteau !), parus dans Il Giornalino, magazine italien d'inspiration catholique. Dessins agrémentés dans l’ouvrage de textes du journaliste grenoblois Jean-Louis Roux : une porte d’entrée judicieuse dans un monde graphique d’une grande force, paradoxalement moins connu que d’autres – Michel Jans l’explique par le fait que Toppi n’ait quasiment jamais voulu s’enticher d’un personnage récurent, au contraire par exemple de son compatriote Hugo Pratt, père de Corto Maltese. Une exposition qui met aussi en avant la virtuose relecture des Contes des 1001 Nuits que Toppi avait menée, intitulée Sharaz-De, relecture qui confirme si besoin est l’étendue de son talent.

BD locale [ou presque], jusqu’à fin janvier à Grenoble.

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