Jeudi 19 février 2009 Rétro / Avec L’Inspecteur Harry, Don Siegel et Clint Eastwood posaient les codes du film d’auto-défense (ou vigilante-flicks en parler cinéphage) telles que (...)
Fébrilement adulés par certains et ardemment haïs par d’autres, les membres de Cobra bénéficient en tout cas d’une qualité rare en ces temps de consensus tiède : ils ne laissent personne indifférents. Auteur d’un métal-punk (très) brut de décoffrage, porté par des textes en Français ne faisant pas dans la demi-mesure (quelques titres de morceaux juste pour le plaisir : J’aime regarder les filles qui marchent sur des seringues (sur la plage), Pédés et drogués, Ta Culture m’emmerde…), Cobra aime en revanche laisser planer un certain flou autour de son parcours.
On sait juste que le groupe est originaire de Grasse dans les Alpes-Maritimes, qu’il s’est formé en 1984 « lors d'un concours de rots improvisé après un concert d'Agressor », et qu’après avoir officié au sein d’Astérix au pays du blues dans les années 90, il s’est reformé au début des années 2000 pour accoucher d’un trio d’albums d’une cohérence rare (Involution en 2001, Le Pont des extrêmes en 2006, et Les Clefs de l’inquiétude en 2012) et d’une poignée de concerts bourrins à souhait. Leur passion de longue date pour Lucifer et l’ancien leader de la secte Mandarom Gilbert Bourdin mise à part, on n’en sait guère plus sur cette formation (très) atypique. Mais gageons que, mises bout à bout, ces informations devraient vous suffire pour savoir si, oui ou non, vous êtes prêts à vivre l’expérience d’« outrage et de destruction » proposée par Cobra ce samedi.
Peur sur la ville, avec Cobra, José & The Wastemen, Les Fuses, Bad Chickens, Electric Shock et The Billy Montoya Experience, samedi 4 mai à 20h à l’Ampérage
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