Vendredi 16 juillet 2021 Si vous êtes un peu désarçonnés à la première écoute d’un morceau de Bonnie Banane, on vous rassure : c’est parfaitement normal. Il faut dire que ces dernières (...)
Le festival, prévu du 21 au 26 juillet au Jardin de ville grenoblois, continue de dévoiler sa prog.
On connaît le penchant de Moriarty pour les musiques traditionnelles et pour les grands écarts que l’on peut effectuer entre eux d’un bout à l’autre de la planète musicale et à travers les âges. Rosemary Standley, ci-devant chanteuse du groupe, ne cesse d’ailleurs de le démontrer au sein de ses multiples projets parallèles et Moriarty lui-même en donne un nouvel aperçu dans son dernier disque Fugitives, constitué de reprises.
Quant à Christine Salem, déjà croisée à Grenoble le mois dernier à l’occasion des Détours de Babel, avec ses faux airs d’Angela Davis de l’Océan Indien, elle est un peu le pendant féminin de Danyel Waro, grand sorcier du maloya, cette musique des esclaves et de contestation sociale, interdite, puis réhabilitée.
En 2012, le groupe franco-américain immortalisé en 2007 par Jimmy et la chanteuse réunionnaise s’étaient déjà associés pour une création autour de leurs influences et de leur passion pour les rythmes organiques et la musique de transe. Le résultat – que l’on peut entendre sur l’album Salem Tradition – donne un blues assez invraisemblable et chamanique qu’il fera bon et chaud retrouver au Cabaret frappé.
Pour connaître les autres noms à l'affiche cet été du Cabaret, comme Frànçois & the Atlas Mountains, Cascadeur ou encore Joe Bel, c'est ici que ça se passe.
À noter qu'a aussi été annoncé aujourd'hui le retour à Grenoble (au Cabaret donc) de Lou Marco, dont on avait dit tout le bien que l'on pensait d'elle lors de son passage en février au Ciel.
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