Roberto Negro, pianiste sans limites

Loving suite pour birdy so



ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Pianiste et compositeur bien connu de la scène grenobloise, Roberto Negro est le parrain de la Semaine jazz d’Eybens pendant laquelle il donnera son concert "Loving Suite Pour Birdy So". On lui a passé un coup de fil pour en savoir plus.

Roberto Negro, Italien né à Turin mais ayant été élevé à Kinshasa, et surtout sa musique semblent impossible à placer sur une carte. Pourtant, le pianiste n’est pas sans attache. Son passage à Eybens est ainsi une forme de retour aux sources, car l’homme qui vit aujourd'hui à Paris a une « histoire » avec Grenoble. « J’y ai vécu entre 1998 et 2008, c’est là que j’ai démarré ma vie de musicien professionnel. »

Dix années qui ne sont pas forcément celles qui ont le plus marqué sa musique, sa couleur particulière étant plus à chercher du côté de l'enfance. « J’ai grandi avec pour inspiration la rumba congolaise présente partout dans la ville, la musique classique à la maison et avec mes professeurs et l’eurodance dans les boums ! »

« La musique n’est qu’une façon de donner du sens »

Il revient en France à l'âge de 14 ans. « Je ne pouvais pas poursuivre mes études à Kinshasa, il n’y avait pas de bac français et mes parents voulaient que je continue l’école française. » En parallèle de sa scolarité, il décide d’intégrer le conservatoire de Chambéry, section jazz, afin de continuer le piano débuté plus jeune. « J’ai choisi le jazz parce que le monde de l’improvisation lui est souvent assimilé. » Un choix de l’imprévu qui caractérise son œuvre. « J’aime recomposer et improviser sans limites, c’est ce qui définit le mieux ma musique je pense. »

Aujourd’hui parrain de la semaine du Jazz au conservatoire d’Eybens, il présentera dans ce cadre son concert Loving Suite Pour Birdy So : une invitation à l’amour livrée par cinq musiciens et une chanteuse, sur des textes du Grenoblois Xavier Machault. Son parrainage prend aussi la forme d’une master class auprès des étudiants du conservatoire. Son programme : créer de la rupture avec leurs partitions. « On peut explorer des tonnes de modes de jeu et tout se permettre. Le tout, c’est de donner du sens. Et la musique n’est qu’une façon de donner du sens. »

Loving Suite pour Birdy So
À l’Odyssée d’Eybens, vendredi 27 mai à 20h

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