Les théâtres 145 et de Poche, qui appartiennent à la Ville de Grenoble mais étaient gérés depuis 2011 par un collectif d'artistes, sont maintenant sous la responsabilité de la directrice du Municipal. Directrice qui vient de dévoiler sa prochaine saison, en compagnie de l'élue aux cultures de la Ville de Grenoble à l'orgine de cette fusion.
Voilà, c'est affiché clairement sur la plaquette de la prochaine saison du Théâtre municipal de Grenoble dévoilée la semaine dernière à la presse : le 145 et le Poche, théâtres du bout du cours Berriat dirigés pendant cinq ans par le collectif Tricycle, sont maintenant chapeautés par le Théâtre municipal, qui dispose ainsi de trois plateaux de jauges différentes (660, 240 et 150 places) pour l'ensemble de ses propositions artistiques. Même si cette réunion n'est visiblement pas encore définitive, comme l'a précisé l'élue aux cultures Corinne Bernard – « il faut qu'on trouve ensemble un chemin pour que tout le monde soit satisfait » (certains lui reprochent cette municipalisation de la culture).
Sinon, niveau chiffres, il y aura la saison prochaine 90 levers de rideau sur les trois plateaux pour 48 spectacles en tout et 18 compagnies en résidence de création (principalement au 145 et au Poche). « La pari a été réussi » assure Corinne Bernard, évoquant le changement de projet du Théâtre municipal entamé en 2015.
Et si, cette année, on a parfois pu voir la salle peu remplie, la directrice Evelyne Augier-Serive assure qu'il n'y a pas eu de baisse de fréquentation – « on a même vu un nouveau public arriver ». D'accord.
Pour ce qui est de la programmation pluridisciplinaire (avec certaines propositions qui nous donnent très envie), elle est évidement variée, entre metteurs en scène grenoblois ou de plus loin, humoristes, musiciens, danseurs, circassiens ou encore improvisateurs... On retient notamment :
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la venue des géniaux et déjantés Chiche Capon avec LA 432 (en novembre)
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le retour du grand Serge Papagalli pour la nouvelle aventure de sa famille de paysans dauphinois – Nid de frelons (en décembre)
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ou encore la reprise de deux spectacles que l'on a beaucoup aimés cette saison : En attendant Godot de Laurent Fréchuret (en janvier) et On aurait dû laisser un mot de Grégory Faive (en février)
À noter que l'intégralité de la saison est sur le site du théâtre. Et qu'on parlera plus longuement de cette saison à venir (et de celles de tous les autres théâtres de l'agglo) dans notre fameux Panorama de rentrée culturelle prévu en septembre. Patience !