L'Amour au risque de réel : tel est le nom du cycle que proposera pendant un mois l'asso grenobloise qui s'intéresse au cinéma documentaire. On vous en dit plus, avant le début des hostilités le lundi 7 novembre à la Cinémathèque de Grenoble.
Un peu d'histoire (récente) pour commencer. Depuis 2012, l'association grenobloise À bientôt j'espère s'est spécialisée dans la diffusion de films documentaires hors des salles classiques, comme nous l'explique Cyril Hugonnet : « On a voulu créer des dispositifs où il y a de la place pour parler et se rencontrer autour du cinéma documentaire, un des cinémas les plus vivants et inventifs, un cinéma qui parle de nous, les humains. » Pendant les premières années, le mot d'ordre a donc été : direction « là où vivent les gens ». « On a fait 135 séances de cinéma chez l'habitant. Puis on a aussi imaginé des salons mobiles dans des centres sociaux, des maisons des habitants, à la prison de Varces... »
Tout ça pour, aujourd'hui, réintégrer des salles plus classiques pendant un mois avec l'événement L'Amour au risque de réel, qui s'installera ainsi à la Cinémathèque, à Mon Ciné mais aussi au 102 ou au Nouveau Théâtre Sainte-Marie-d'en-Bas. « L'idée est de prendre ensemble le risque de regarder un film que l'on n'aurait jamais regardé. » Et de parler d'amour donc. « On s'est demandé : dans le cinéma documentaire qui filme le réel, comment fait-on pour filmer cette chose très intime qu'est l'amour ? » Réponses avec du Marguerite Duras, du Boris Gerrets (en sa présence) et d'autres.
L'Amour au risque du réel
Dans divers lieux du lundi 7 novembre au jeudi 8 décembre