"Petit Pays" : guerre de plume (et de chansons) par Gaël Faye

Le romancier franco-rwandais Gaël Faye a été l’une des stars de la rentrée littéraire 2016, grâce à un Petit pays au sujet fort : le génocide rwandais de 1994 (et, surtout, ses prémices) vu par un enfant du Burundi – un personnage fictif même s'il a de nombreux points communs avec l'auteur. Un premier roman, prix Goncourt des lycéens, qui a rencontré un succès mérité, et que Gaël Faye a décidé de porter sur le plateau, mais pas théâtralement.

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Car Gaël Faye est aussi rappeur et musicien. Il ne va donc pas présenter son texte de « façon conventionnelle, comme le font souvent les écrivains » (extrait d’une interview vidéo accordée à l’Institut français de Casablanca – on s’est battus pour en avoir une aussi, mais le planning serré de l’auteur ne lui a visiblement pas permis). « La lecture musicale est intéressante car il y a entre l’histoire du roman et certaines de mes chansons des passerelles, des thématiques qui se rejoignent. On a créé une nouvelle narration : je ne suis pas là pour raconter l’histoire mais plutôt pour essayer de dégager une autre histoire qui n’est pas celle du roman » (extrait de la même interview).

Sur scène, il jonglera du coup entre ses deux casquettes, mêlant avec le guitariste Samuel Kamanzi extraits de son roman et chansons de son répertoire. On sera dans la salle pour découvrir le résultat.

Petit Pays
À la Faïencerie (La Tronche) mercredi 29 novembre à 20h30
À l'Ilyade (Seyssinet-Pariset) samedi 2 décembre à 20h30