Dysmorphia, festival à contre-courant

Ben Camus + Orbes + PGHN

Le Canberra

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Concerts & soirées / Réunissant cinq jours durant une vaste constellation d’artistes aux confluences de la techno, de la noise, de l’ambient et des musiques expérimentales, la deuxième édition du festival Dysmorphia, organisé par l’asso. La Métamorphose, séduit par ses choix esthétiques tranchés.

Il y a les festivals musicaux qui se contentent d’accumuler les éternelles mêmes têtes d’affiche consensuelles et bien identifiées, histoire d’attirer le plus vaste public possible. Et ceux qui préfèrent miser sur la prise de risque, afin de faire la part belle aux découvertes et aux artistes coup de cœur. De toute évidence, le festival Dysmorphia appartient à la deuxième catégorie.

Construit autour de six évènements distincts (trois soirées dans des bars, un concert à la Bifurk, une grosse soirée à la Belle électrique et un after le dimanche matin à l’Ampérage), ce dernier propose ainsi une programmation partagée à part égale entre DJs issus des principaux collectifs électroniques grenoblois, figures émergentes de l’underground français (Deux Boules Vanille, Postcoïtum, Apollo Noir) et valeurs sûres de la scène club européenne (Rebekah, Psyk).

Nouvelles frontières

Si le grand raout techno du samedi soir constitue à n’en pas douter le centre névralgique du festival, on aura, paradoxalement, tendance à privilégier au sein de sa programmation des évènements plus singuliers. On pense notamment à la soirée du jeudi au Bauhaus bar avec 55h22, Denis Morin et Zero Crossing Point, largement ouverte à l’IDM et aux sonorités expérimentales, et bien sûr au très attendu concert entre noise et électronique du vendredi à la Bifurk.

Ce dernier sera en effet l’occasion de découvrir enfin en live, aux côtés des formations Çub et Postcoïtum, les fascinantes envolées polyrythmiques du duo post-tribal Deux Boules Vanille (photo), composées à l’aide de deux batteries reliées par des capteurs à des synthétiseurs analogiques fabriqués maison.

À ne pas manquer enfin, l’alléchant after du dimanche matin, qui accueillera, en plus du B2B micro-house de Shosh & Pisku, l’envoûtant live ambient onirique d’Ölf et les expérimentations downtempo entre new age et psyché du Parisien Apollo Noir, nouvelle recrue du label Tigersushi dont on entend le plus grand bien.

Festival Dysmorphia
Dans divers lieux du mercredi 31 janvier au dimanche 4 février

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