Julie Bally : « Je suis beaucoup plus libérée sur scène que dans ma vie privée »

Julie Bally

Viva Mexico

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Concert / À l'occasion de la sortie de son EP "Where happiness born" et de son concert au Black Lilth, on a discuté avec la Grenobloise Julie Bally, dont le folk rock a été récemment entendu dans la compilation "La Cuvée grenobloise".

Depuis son passage par la Nouvelle Star en 2016, Julie Bally a fait un bout de chemin. On a ainsi vu la musicienne et compositrice de 29 ans arpenter nombre de salles de concert grenobloises, petites (un bar, une bibliothèque...) ou grandes : elle a par exemple participé l'an passé à la première édition du festival Holocène ; et, plus récemment, a été la première partie de Bertrand Cantat lors de sa venue mi-mars à la Belle électrique.

Et voilà que, depuis le jeudi 15 mars, sa musique rock a pris corps dans un premier EP Where happiness born, et avec lui une campagne de financement ouverte jusqu'au 3 avril. « L’idée est de nous aider, avec Pierre Gheno avec qui j’ai réalisé l’EP, à créer ce qu’il y a autour de l’album, comme par exemple un carnet de dessins qu’il sera possible d’acquérir à la fin des concerts. C’est une manière de montrer au public une autre partie de ma personnalité et de ma passion pour l’art » nous explique celle qui, pour la petite histoire, est architecte de formation.

« Mes rêves, mes angoisses et mes phobies »

Introspectif et plein d’émotions, « cet album aborde mes rêves, mes angoisses et mes phobies. J’ai puisé des idées dans le style musical d’artistes comme Nick Cave, Patti Smith et même The Cure, que je considère comme une référence absolue ». Autre source d’inspiration, la chanteuse allemande Nina Hagen. « Je suis beaucoup plus libérée sur scène que dans ma vie privée parce que je me mets dans sa peau. J’adopte son comportement et sa manière d’être punk. Elle est très féministe dans ses actes, son attitude, et se libère du rôle de femme qu’on nous oblige à avoir parfois. »

Des références qui lui donnent des envies d'ailleurs. « La scène locale grenobloise bouge beaucoup et met en avant les artistes, on ne peut pas dire le contraire. Mais j’aimerais partager ma musique avec un autre public, pourquoi pas en Angleterre ou en Belgique. Mon rêve ultime serait d’organiser une tournée de 60 dates à l’étranger ! » En attendant, c'est au Black Lilith qu'on pourra bientôt la découvrir, avant une date fin mai à la Bobine.

Julie Bally
Au Black Lilith, jeudi 22 mars à 20h30 [reporté au mercredi 11 avril]

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