Festival / Du jeudi 17 au samedi 19 mai, le festival Magic Bus revient à l'Ampérage puis sur l'Esplanade avec une édition encore une fois placée sous le signe de l'éclectisme. Damien Arnaud, directeur de l'association Retour de scène qui organise l'événement, a répondu à trois de nos questions.
Comment définiriez-vous l'identité du festival Magic Bus, et comment a-t-elle évolué au fil des ans ?
Damien Arnaud : Magic Bus est né il y a 17 ans, sous l'impulsion de l'association Dynamusic qui souhaitait soutenir financièrement le disquaire grenoblois du même nom engagé sur les artistes locaux. Au début, seuls des artistes locaux étaient invités au festival, puis petit à petit des groupes de notoriété un peu plus nationale se sont ajoutés à la programmation.
Depuis 5 ans, c'est l'association Retour de scène qui a pris la relève sur l'organisation. L'idée était de garder l'identité d'origine en y ajoutant notre pâte, avec pour ambition de faire venir les gens aussi bien pour l'état d'esprit que pour l'ambiance du festival.
Si le gros du festival aura lieu sur l'Esplanade, une première soirée dédiée à la scène locale est prévue à l'Ampérage...
On a choisi l'Ampérage parce que c'est une salle réputée sur Grenoble tout en restant intimiste, ce qui est finalement pas mal pour ces groupes. Et, à terme, on aimerait ramener cette soirée sur le site de l'Esplanade, ce qui serait encore mieux !
Les trois groupes sélectionnés pour cette année ont été choisis en fonction de leur actualité et de leur niveau artistique. On aura No Tearz, notre groupe coup de cœur de cette édition en ouverture, chez qui on a retrouvé une sensibilité assez intéressante. En seconde partie, ce sera Spaarks, un groupe électro-pop qui évolue pas mal et qui proposera l'un de ses récents sets. Et, en clôture, Deyosan, que l'on suit depuis des années.
Sur les autres soirées, vous jouez la carte du mélange des genres musicaux – électro, musique du monde, hip-hop, dub... Comment construit-on une programmation aussi variée ?
La programmation du week-end est conçue sur le modèle suivant : le vendredi s'adresse à tous les publics avec de la musique du monde car le but est d'aller chercher plus loin que dans les groupes hexagonaux. On accueille par exemple Sergent Garcia, qui propose un show très visuel, ou encore Bonga, un artiste qui a 40 ans de carrière et nous offre un spectacle dans une forme de confidentialité.
Et le samedi, on aura des groupes plus décalés, plus festifs, comme Little Big ou Puppetmastaz, ce qui fait venir un public plus jeune.
Magic bus
À l'Ampérage puis à l'Esplanade du jeudi 17 au samedi 19 mai