On détaille le programme débuté mi-juin.
Des dessins de rescapés des bombardements de Nagasaki et d'Hiroshima accrochés au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère : d'accord, mais pourquoi ? Tout simplement parce que ce musée ne résume pas ses expositions temporaires à la période et l'aire géographique que son nom peut laisser sous-entendre (en gros, la Seconde Guerre mondiale en Isère). Et, surtout, parce qu'est lancée cet été l'Année du Japon en Isère (comme il y a eu précédemment celle de l'Italie ou de l'Afrique), à l'initiative du Département, et en lien bien sûr avec la célébration au niveau national du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon.
Plusieurs musées départementaux sont ou seront associés à ces festivités, comme, donc, le Musée de la Résistance, mais aussi celui de la Révolution française à Vizille (sa nouvelle exposition Heurs et malheurs de Louis XVII, arrêt sur images consacre une section à la fascination qu'exerce la période révolutionnaire sur les auteurs de manga), le Musée de l'Ancien Évêché (où sera présentée à l'automne une collection d'estampes de l'ère Edo sur la thématique de la montagne), le Musée Hébert de La Tronche (une exposition devrait cet hiver être centrée sur des objets issus des collections japonaises d'Ernest Hébert) ou encore, et là est le gros morceau, une exposition au Musée dauphinois qui ouvrira cet automne. « Elle parlera des relations que l'Occident entretient avec le Japon depuis l'époque médiévale jusqu'à aujourd'hui et sera construite en partenariat avec le Musée des Confluences de Lyon » nous a expliqué Patrick Curtaud, vice-président à la culture au Conseil départemental de l'Isère.
« Fidèle à sa démarche participative, le Musée dauphinois a mobilisé largement les acteurs isérois (associatifs, culturels, universitaires, économiques) qui entretiennent des liens avec le Japon autour de cette saison, à commencer par l'Association franco-japonaise de Grenoble et de l'Isère » dixit l'ébauche de communiqué de presse qui nous a été transmise – cette Année du Japon devrait officiellement être lancée en juillet, via notamment le site annee-japon.isere.fr. On chroniquera tout ça à la rentrée, au fil des vernissages et des événements.