"La Grande Guerre au cinéma" : grande guerre, grands films aux Pathé

Le Pathé Chavant et celui d'Échirolles propose un cycle original et, surtout, riche en excellents films. La preuve :

Et dire qu’on l’appelait "la Der des Ders". En 1918 s’achevait la pire boucherie jamais orchestrée par l’Humanité, opposant tant de contrées et de nations, tuant ou mutilant tant de soldats qu’elle aurait dû être dissuasive ; la suite prouva hélas l’inefficacité de ce "vaccin". La Première Guerre mondiale causa des ravages, mais de même que les fleurs naissent sur le fumier, son abjection traumatisante donna naissance à de grandes œuvres pour tenter d’exorciser ou dénoncer cette infamie. En littérature, et puis bien sûr au cinéma.

à lire aussi : Attention les secousses, la technologie 4DX va bientôt débarquer au Pathé Échirolles

Brillante idée que celle des Pathé Chavant et Échirolles, en lien avec l'exposition 1918, l'affiche sur les chemins de l'Histoire du Centre du graphisme d’Echirolles, de programmer 14 films pour ressusciter cette période. Éclectique et plutôt qualitative, cette sélection intègre les incontournables classiques (pêle-mêle Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick, longtemps censuré en France, Les Croix de bois de Raymond Bernard, Johnny Got His Gun de Dalton Trumbo, La Grande Illusion de Jean Renoir, Lawrence d’Arabie de David Lean) à ceux, plus récents, qui sont en passe de le devenir (Cheval de guerre de Steven Spielberg, Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, Au revoir là-haut d'Albert Dupontel, La Chambre des officiers de François Dupeyron), auxquels il faut ajouter le Capitaine Conan de Bertrand Tavernier, Les Gardiennes de Xavier Beauvois, Joyeux Noël de Christian Carion, Adama de Simon Rouby et le récent Collier rouge de Jean Becker.

À travers cette mosaïque sans complaisance, c’est l’inflexible cruauté de l’état-major, la souffrance des civils à l’arrière, l’attente sans fin dans les tranchées, les vies brisées des gueules cassées et des familles orphelines que l’on retrouve. Et, en définitive, l’inanité d’un conflit suscité par une poignée d’autocrates capricieux et de nationalistes surexcités. Toutes ressemblances…

La Grande Guerre au cinéma
Aux Pathé Chavant et Pathé Échirolles du lundi 17 au mardi 25 septembre

pour aller plus loin

vous serez sans doute intéressé par...

restez informés !

entrez votre adresse mail pour vous abonner à la newsletter

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X