"Les Mondes inconnus" : l'univers à portée de main

Les Mondes Inconnus

La Casemate

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Exposition / Dans le cadre du programme d’événements scientifiques "Une saison dans les étoiles", l’exposition fortement axée jeune public "Les Mondes inconnus", qui se tient à la Casemate, au Muséum et sur le campus, permet d’explorer les sciences si mystérieuses que sont celles de l’univers. On l'a visitée.

L’exposition Les Mondes inconnus étant découpée en trois parties présentées dans trois lieux distincts, il faut donc faire un choix pour la débuter. Pour nous, le décollage fut à la Casemate. « Pour que les enfants comprennent comment ça se passe dans l’espace, il faut que ce soit interactif. Beaucoup de choses vont leur permettre de découvrir et de chercher » : voilà ce que nous a expliqué à notre arrivée Élodie Weber, chargée de communication du fameux centre de culture scientifique, technique et industrielle grenoblois. Ainsi, pour commencer, un espace pour « se localiser » propose des manipulations consistant à replacer les planètes dans un tableau de bois qui illustre le système solaire. Et pour avoir une idée précise de la manière « dont on observe le ciel » est exposé à ses côtés un véritable télescope donné par le Groupe d'astronomie du Dauphiné.

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Dans la deuxième partie, « on voyage ». On entre dans une navette spatiale dans laquelle on observe différents corps célestes (« une étoile, le soleil, une lune, un astéroïde… ») ainsi que différents cailloux (« les cailloux de l’espace, les cailloux terrestres, ainsi que de vrais fragments de météorites de Mars et de la Lune »). Ces explorations et ces trouvailles, les scientifiques les font grâce à des sondes, ces véhicules spatiaux « dont une dizaine sont présentés comme Curiosity qui s’est posé sur Mars en 2012 ». Ou même grâce à des satellites, comme AMICal Sat mis au point par le Centre spatial universitaire de Grenoble « pour étudier les aurores boréales » (le lancement est prévu en mars 2019) et dont une maquette est exposée.

On monte enfin à bord de la station « pour vivre le quotidien des astronautes et voir comment on se lave, comment on dort, comment on mange…». On visionne même des images du spationaute Thomas Pesquet en train de manger du chocolat ! Vraiment ludique, et donc accessible à partir de 7 ans.

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Deuxième étape au Muséum

Direction le Muséum de Grenoble ensuite. Lorsqu’elle nous conduit à l’étage, dans la première partie de l’exposition cette fois-ci accessible à partir de 9 ans, Catherine Gauthier, la directrice des lieux, donne directement le ton. « Un capitaine s’écrase avec un vaisseau et on suit un parcours au cours duquel on vit une aventure spatiale. » Au programme de cette aventure : des jeux ludiques, des panneaux explicatifs de scientifiques, ou encore des vidéos dans lesquelles certains d’entre eux vulgarisent les objectifs de leur métier.

Sur le chemin, on découvre également toutes sortes d’objets, comme cette météorite « venue de l’astéroïde Vesta », quatrième astéroïde découvert par l’astronome Heinrich Olbers. Et on en apprend plus sur « la physique quantique à travers la téléportation, celle qu’on voit dans Star Trek ». À cet effet, a ainsi été prévu un espace vertigineux dans lequel le spectateur est cerné de miroir. « La physique quantique veut montrer qu’on existe à plusieurs endroits en même temps. Donc quand on bouge quelque part, ça bouge partout. »

La suite du parcours se déroule au rez-de-chaussée, où sont évoquées les difficultés des conditions climatiques que peuvent rencontrer les scientifiques. Il est ici possible de s’immiscer dans une cabine où on assiste à un film de l’Institut des sciences de la Terre autour notamment des risques que sont les tremblements de terre. L’escapade spatiale se termine enfin dans la pièce suivante. « On a la possibilité de jouer à un jeu de l’oie sur l'épistémologie des sciences. On y incarne un maître à penser comme Charlemagne, Einstein, Pythagore ou encore Ératosthène. » L’objectif étant de « montrer qu’on ne voit pas le monde de la même manière en fonction de l’époque à laquelle on vit… » Ludique là aussi.

Troisième étape à l’Osug

Côté Campus enfin, à l’espace muséographique de l’Observatoire des sciences de l’univers de Grenoble, l’exposition accessible dès le collège propose « un magnifique espace scénographique » assure Catherine Gauthier pour, comme l’annonce le programme, en savoir plus « sur la compréhension des trous noir et des échelles de l’univers, en passant par l’observation de notre terre ». On vous laisse donc tenter l’expérience par vous-même.

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Les Mondes inconnus

À la Casemate, au Muséum et à l’Observatoire des sciences de l’univers de Grenoble jusqu’au dimanche 28 juillet

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