Gil Petrizzelli : « C'est important que tout le monde puisse venir au Black Lilith » (qui a un an)

1 an du Black Lilith

Le Black Lilith

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Un an d’existence déjà pour le Black Lilith, nouveau club du centre-ville qui a pris la succession du vénérable Vertigo. À l’occasion de son premier anniversaire ce vendredi 1er mars, on a rencontré son fondateur Gil Petrizzelli pour dresser un rapide état des lieux.

C’est peu de dire que l’arrivée du Black Lilith était attendue avec attention. Déjà parce qu’il succédait à un club (le Vertigo) devenu, en l’espace de 20 ans, une véritable institution grenobloise. Ensuite parce que son fondateur Gil Petrizzelli, déjà à l’origine du Café Zimmerman sur les quais, avait d’emblée annoncé son intention de « casser les codes classiques de la discothèque » pour en faire un lieu plus accessible et plus inclusif. Par conséquent, comme nous l’a expliqué ce dernier, « les premiers mois, c’était un peu bizarre : on sentait que les gens étaient plus là pour juger le lieu que pour passer une bonne soirée ».

à lire aussi : Un Black Lilith pour « casser les codes de la discothèque »

Très vite, pourtant, le Black Lilith trouve son rythme de croisière, ne désemplissant jamais ou presque. Bien sûr, quelques objectifs initiaux ont dû être reconsidérés. « La fréquentation du club reste assez jeune, on a un peu plus de mal à toucher le public de trentenaires qu’on souhaitait attirer en priorité. On voulait aussi faire venir le public plus tôt, à des horaires de bar, développer une partie concerts, mais on a dû faire une croix dessus, même si on continue de faire des showcases hip-hop ou électro-pop, plus adaptés à un format club. »

« On est très regardants sur la qualité »

Une « petite déception » compensée par plusieurs franches réussites, à commencer par la formidable diversité de programmation du club. « Sur un mois, on peut passer d’une soirée hip-hop à une soirée reggae-dancehall, une soirée cumbia, une soirée techno… On vise large, mais on est aussi très regardants sur la qualité, et le fait de rester le moins cher possible. On a fait des soirées à 7 euros qui ont cartonné, on les a baissées à 5 euros. La soirée du 14 mars avec Brodinski, on la fait à seulement 10 euros. Au bar, on propose des pintes à partir de 6 euros. Même si le club est blindé quoi qu’il arrive, c’est important pour moi que plus ou moins tout le monde puisse venir, et dans les meilleures conditions possibles. »

Outre l’effort important apporté à la programmation (qui va encore se développer avec l’ouverture à de nouvelles associations et artistes locaux, la création de soirées hors les murs et l’arrivée d’un festival de 3 ou 4 jours en janvier 2020), l’autre gros chantier en cours, déjà entamé, concerne l’amélioration de la qualité du son, des lumières, et le développement d’une partie mapping et vidéo. Que demander de plus ?

1 an du Black Lilith
Vendredi 1er mars à 23h50

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