Festival / Créé en 1999, Grésiblues fête cette année sa 20e édition. Pour l'occasion, le festival itinérant du Grésivaudan mettra à l'honneur certains artistes qui ont marqué son histoire, aux côtés de nouveaux venus prometteurs.
Pas de ballons ou de cotillons pour célébrer la 20e édition de Grésiblues. Du 30 juin au 5 juillet, ce sera la musique et rien d'autre. « Nous avons voulu fêter cet anniversaire en faisant revenir des musiciens qui avaient marqué le festival depuis ses débuts » explique Brigitte Nakachdjian, présidente de l'association Grésivaudan Blues, en charge de l'organisation de la manifestation. On retrouvera donc sur les différentes scènes de ce festival itinérant, qui s'installe chaque soir pour deux concerts dans une commune différente du Grésivaudan, plusieurs habitués du festival.
À commencer par Barefoot Iano, qui avait fait ses débuts ici il y a quelques années avec le groupe Mountain Men, ou encore Jack Bon, un des pionniers du rock lyonnais dont ce sera la troisième participation au festival. Grésiblues accueillera également le retour du bluesman Fred Chapellier, un temps guitariste de Jacques Dutronc, dans une nouvelle formation, Fred Chapellier & The Gents (photo). Un guest de choix pour la clôture du festival, le 5 juillet à Crolles, qui est généralement le concert le plus couru de la semaine, avec 2000 spectateurs en moyenne.
Blues camerounais
Aux côtés des habitués, l'événement promet également quelques belles découvertes, sur les autres scènes qui se baladeront du côté du Touvet, du Cheylas, de Barraux, de Bernin et de Montbonnot. Parmi les artistes attendus pour leur première venue, les « très rock » musiciens du groupe canadien Gary Cain Band. « Ils sont bardés de récompenses outre-Atlantique et on commence tout juste à les voir en Europe » se réjouit Brigitte Nakachdjian. « Comme chaque année, le but est de proposer des concerts entièrement gratuits autour du blues, mais dans des styles différents, du blues-rock aux sons plus traditionnels, en passant, cette année, par le blues camerounais » poursuit-elle.
Des ingrédients qui semblent avoir inscrit la marque de fabrique du festival et signé son succès, avec une longévité de plus en plus difficile à assurer pour des événements de ce genre et un renouvellement du public au fil des éditions. « Quand on a commencé en 1999, le blues était un peu vu comme un truc de vieux. Aujourd'hui, l'image a vraiment changé, grâce aux artistes notamment. Et on voit désormais de plus en plus de jeunes dans nos concerts. » Différentes générations qui se mélangent aussi lors des stages musicaux (batterie, chant, guitare, basse...) organisés tout au long de la semaine, en parallèle au festival. Chaque année, 50 à 70 stagiaires sont ainsi accueillis pendant une semaine de cours intensifs, avant de se produire chaque soir sur la scène du festival, en première partie de soirée.
Grésiblues
Dans diverses communes du Grésivaudan du dimanche 30 juin au vendredi 5 juillet