En pleine lumière

Vivian Maier, street photographer

Musée de l'Ancien Évêché

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

On dit parfois de la légende qu’elle mérite d’être imprimée lorsqu’elle est plus belle que l’histoire elle-même. Dans le cas de Vivian Maier, il est tout à fait inutile de trahir la vérité des faits : aussi étonnant que cela puisse paraître, la photographe est restée une inconnue jusqu’à sa mort en 2009, à l’âge de 83 ans. Son immense talent n’a été révélé que quelques années après sa disparition. C’est à John Maloof, un jeune agent immobilier américain passionné d’histoire, que l’on doit, selon l’expression consacrée, l’invention de cette œuvre unique. C’est alors qu’il cherche de quoi illustrer un livre que le veinard acquiert, un peu par hasard, une série de négatifs lors d’une vente aux enchères. Même s'il n’y trouve pas son bonheur, sa rencontre avec un professeur d’art va le pousser à en acheter d’autres. Il remonte lentement jusqu’à la photographe et, alors qu’elle vient juste de mourir, lui offre finalement une reconnaissance posthume. Désormais, on connaît l’histoire de Vivian, née à New York d’un père austro-hongrois et d’une mère française, Marie Jussaud, originaire des Hautes-Alpes. Un département où l’artiste passera six années, à l’école communale de Saint-Julien-en-Champsaur. C’est en 1952 que, munie de son Rolleiflex, elle commencera à immortaliser la vie des anonymes qui l’entourent, aux rares heures perdues de son parcours de gouvernante. Au début de ce siècle, Vivian Maier conservait de nombreux films personnels et près de 120 000 négatifs !

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