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Belle Électrique : MixLab et la Ville avancent

Belle Électrique : MixLab et la Ville avancent

Les deux entités le confirment : en fin d'année dernière et ce mois-ci, de nouvelles réunions de travail ont eu lieu entre la Ville de Grenoble et l'association MixLab pour dessiner l'avenir de la Belle Électrique.

Toujours pas de concerts, mais ça travaille en coulisses à la Belle Électrique. MixLab, qui craignait fort d'être mise à l'écart sans explication, témoigne désormais de son sentiment d'être revenue « sur un terrain où il est possible de discuter » avec la Ville. Clairement, après les vives tensions autour du conseil municipal de décembre, le climat paraît désormais apaisé entre les deux partenaires. Il leur reste toutefois du pain sur la planche. Leur premier objectif commun : avancer vers la création d'une Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC). « La délégation de service public que nous avons attribuée à MixLab court jusqu'à la fin de l'année, explique Lucille Lheureux, adjointe aux cultures de la Ville de Grenoble. Il nous faudra donc avoir défini un nouveau mode de gestion avant le 1er janvier prochain. On travaille en ce sens avec l'association, qui est légitimement placée au centre de nos débats, puisque le bâtiment avait été conçu selon son projet et qu'elle en a été le gestionnaire depuis le début ».

Du pain sur la planche

Deux options sont dans les tuyaux : que MixLab se transforme en SCIC, ce qui est la solution que l'association privilégie aujourd'hui, ou qu'une SCIC soit créée, dont MixLab serait l'un des partenaires. « Pour la Ville de Grenoble, les deux possibilités sont sur la table, assure Lucille Lheureux. Nous n'avons pas de préférence pour l'une des deux. » Dès lors, au-delà de l'offre artistique, il s'agit bien pour les deux partenaires de s'entendre sur les contours de l'intérêt collectif. Dans sa ligne politique, Lucille Lheureux indique que la Ville est notamment attentive aux questions relatives à la lutte contre le dérèglement climatique, à l'égalité hommes-femmes et à l'accès aux publics éloignés. Une fois cet intérêt collectif défini, viendront les questions de gouvernance (avec l'arrivée possible de nouveaux partenaires) et de financement. Pour répondre à de possibles inquiétudes, l'adjointe assure que la SCIC aura l'obligation légale de reprendre l'ensemble du personnel de la structure associative qui l'a précédée. Elle souligne en outre que, dans le cadre d'une SCIC, les usagers et les salariés de la Belle Électrique disposeront naturellement d'un collège pour voter à l'assemblée générale.

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