"La Voie lactée", amen

Au moment même où les motards d’Easy Rider (1969) ouvraient la route au genre road movie outre-Atlantique, le vétéran Luis Buñuel faisait de même en Europe avec La Voie Lactée, un voyage tout aussi décousu et halluciné que celui de Dennis Hopper mais obtenu en usant d’une substance psychotrope bien différente : l’opium… du peuple. Suivant le pèlerinage sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle de deux comparses aussi dissemblables qu’inséparables, ce voyage à travers le temps et l’espace est une parabole emplie de métaphores sur la religion et ses interprétations. Moins féroce et satirique que Viridiana, il devrait en définitive réunir agnostiques, athées et croyants. Amen.

Mercredi 20 octobre à 20h au Cinéma Juliet-Berto, Grenoble

à lire aussi

vous serez sans doute intéressé par...

restez informés !

entrez votre adresse mail pour vous abonner à la newsletter

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X