Une transe initiatique, un charme, un ensorcellement... Appelez-le comme vous le voulez, même un classique si vous le voulez, mais voyez-le, revoyez-le : à chaque découverte, ce geste godardien révèle, derrière son arrogante fragilité, des aspects inédits. Tout y est muséal et révolutionnaire, respectueux et insolent, vulgaire et lyrique, beau et tragique. Et puis la musique de Delerue pour emballer ceux qui ne le sont pas par le générique parlé, ni par le phrasé tressautant de BB, ni les atermoiements de Piccoli, ni le côté carnassier HEC-ENA de Prokosch-Palance, ni le vertige de la Villa Malaparte... Vous noterez qu'on ne cite même pas la perruque de Bardot, ni la séquence du début...
Le Mépris mercredi 26 janvier à 20h la salle Juliet-Berto