Le Bouillon A du chef Aribert

Gastronomie / Ouvert depuis mai dernier, en plein cœur de la presqu’île grenobloise, le Bouillon A du chef étoilé Aribert rencontre déjà beaucoup de succès. Nous ne sommes pas faits prier pour goûter à cette table populaire et raffinée

Les premiers bouillons de France voient le jour à Paris au XIXe siècle, et servent de cantines populaires pour les ouvriers. Une cuisine simple élaborée à partir de petits plats traditionnels de grands-mères, que l'on retrouve aujourd'hui en madeleine de Proust dans un lieu aux allures art-déco. On les savait en vogue dans la capitale, où ils connaissent un véritable revival, Grenoble compte aussi sa toute première adresse place Nelson-Mandela, à l’initiative du chef doublement étoilé Christophe Aribert. Mis à part son emplacement, en pleine Presqu’île où s’érigent lesdits « quartiers et habitats de demain », le Bouillon A apporte effectivement tout le réconfort d’une cuisine typique, reconnaissable et gourmande, en service continu. Des plats faussement simples, à l’instar des fameuses pâtes coquillette jambon (11, 5€), du bœuf braisé (13, 8€), de la saucisse volaille aligot (13, 5€), servis en quantité raisonnable et surtout en fonction de la saison ou des aliments locaux disponibles. On reconnait bien là le style et la philosophie culinaire d’un chef soucieux du bien-être, de l’écologie et du bien manger, démontrés à travers la Maison Aribert et Le café A, ses autres établissements isérois. Pour un ticket moyen à 23/25€, on ne regrette sûrement pas d’avoir dégusté cette truite sauce au beurre, accompagnée d’une poêlée de légumes de saison, devant un panorama vu sur les montagnes. Et parce qu’il n’y avait aucune raison valable de se priver, le goût de la glace sundae caramel maison, nous a accompagnés un bout de temps sur le retour.

Le Bouillon A 5 place Nelson-Mandela

 

à lire aussi

derniers articles publiés sur le Petit Bulletin dans la rubrique Guide Urbain...

Lundi 9 mai 2022 Déjà en terrain conquis lorsqu’on entend pâtes fraîches fabriquées sur place, alors imaginez quand ce savoir-faire est offert en continu à la vue d’une clientèle (...)
Vendredi 22 avril 2022 Empreint d’une aura vintage, flashback des eighties, le bob a reconquis podiums et dressings de modeuses. Vraisemblablement, le couvre-chef (...)
Mardi 12 avril 2022 Quelque peu dissimulé au cœur du quartier de l’Alma, l’ancien couvent des Minimes s’apprête à devenir un espace foisonnant du centre-ville, entre coworking, habitat et pôle culturel. Un projet social et expérimental porté par deux Grenoblois.
Lundi 4 avril 2022 Travailleurs, forces de l’ordre, fêtards, établissements culturels et festifs, riverains… Lundi 21 mars, des dizaines d’acteurs de la nuit étaient réunis en mairie pour entendre le résultat de six mois d’enquête sur la nuit à Grenoble.
Lundi 14 mars 2022 Il faut monter 33 fois la Bastille pour équivaloir au sommet de l'Everest. Certains vont s'y atteler, ce week-end.
Lundi 14 mars 2022 Ne vous fiez pas au nom de cette enseigne, ni à la relative nonchalance de ceux qui la font tourner. Le Trankilou est une affaire qui marche et Samuel, (...)
Lundi 14 mars 2022 Alors qu’elle aurait pu rouvrir son restaurant Athanor fin mai 2021, Sonia a décidé de laisser le rideau fermé. À la place, la Grenobloise ouvre un glacier (...)
Mardi 15 février 2022 Une esquisse très graphique sur le mur, une dose outrecuidante d’orange, une petite pile de magazines à disposition, un rideau dans l’esprit seventies (...)
Mardi 15 février 2022 Il ne faudra pas prolonger le before outre mesure ces soirs-là sous peine de se faire refouler fermement à l’entrée. Pour sa réouverture (pardon, sa (...)
Mardi 15 février 2022 À l’âge de 5 ans, Mathieu Renouard avait déjà pris sa décision : plus tard, il serait cuisinier. « Quand on allait au restaurant avec mes parents, (...)
Lundi 31 janvier 2022 À ses débuts en janvier 2021, la Centrale jardinerie était un site internet offrant une jolie proposition végétale consultable en un clic. À défaut d’avoir un (...)
Mardi 18 janvier 2022 Si la marque Belle de Jupe est née en 2018, elle n’est grenobloise que depuis un an : « De Paris, j’ai décidé de revenir dans ma région (...)
Mardi 18 janvier 2022 "Narvalo", "tchoukar", "maramé" : si vous avez déjà entendu ces termes, pas de doute, vous êtes bel et bien grenoblois. Un argot de la rue, bien spécifique à la (...)

restez informés !

entrez votre adresse mail pour vous abonner à la newsletter

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X