Arte non povera


Marionnette / Les Arts de la marionnette proposent des formes théâtrales en parfaite adéquation avec notre monde contemporain, tant sur la plan du sens, que de l'esthétique. Ce sont ces types de propositions que Le Festival de la Marionnette -pourvu d'un budget toujours minime -, emmène dans sa besace, en nos contrées pauvres, cet art pourtant majeur. L'édition 2007, organisée cette année par La Petite Roulotte, se recentre sur deux lieux : l'Adaep et l'Espace 600. Toujours destinés au très jeune public, tout public et public strictement adulte, les spectacles se déclineront en présentations "classiques" et formules originales, dont les casse-croûte spectacles à 12h30, apéros-spectacles et les cabarets (programmation surprise avec de quoi à manger) - ces derniers furent d'ailleurs particulièrement appréciés l'année précédente. On ne résiste pas à la tentation de déflorer la séance de clôture vraiment attractive : un cabaret suivi d'un mix concocté par Mus'Act avec The son, suivi de Yabonbala, un spectacle de la Compagnie Vache à Laid aux rythmes electro (exclusivement réservé aux adultes), the Fly et Drake, et ce sera déjà le matin. Les dix jours précédents, vous aurez découvert une programmation composée de huit formes plus au moins reliées par le fil conducteur du corps et de l'objet. On retiendra La Brouille, des marionnettes à mains nues narrant l'histoire toute simple d'une rencontre (dès 18 mois). Entremets de l'argentin Diego Stirman, forme mixte entre théâtre d'objets, marionnettes, clown. Soit un ethno-marionnetologue charlatan qui perd le spectateur dans son univers comico-tragique. Sans oublier l'incontournable Pacotille de la Resquille, personnage métaphorique de notre société avide. Cependant, ne vous empêchez pas de découvrir le reste, car de toute façon, les surprises ne manqueront point.SDFestival de la marionnettedu 14 au 24 février, à l'Adaep et à l'Espace 600


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