Ils ont dit...
publié dans Musiques par le Mercredi 22 mars 2006
«Est-ce une faute pour quelqu'un qui a acheté un film sur DVD de laisser un ami le regarder gratuitement ? Bien sûr que non. Ça ne l'a jamais et ça ne le sera jamais. Je pense que l'information, l'art et les idées devraient être partagées. Je ne suis pas d'accord avec les lois de droit d'auteur et je n'ai aucun problème avec les gens qui téléchargent mon film et le partagent avec les gens tant qu'ils n'essayent pas de faire du profit sur mon travail. Je m'opposerais à ça» Michael Moore dans The Sunday Herald«La piraterie, ce n'est pas à 100% noir et blanc pour moi. Quitte à vous choquer, je suis plutôt heureux que mes films soient visibles en Chine, où ils sont interdits, par ce biais»Quentin Tarantino au Colloque Antipiraterie du Festival de Cannes«Les enfants qui téléchargent ne sont pas représentés ici et c'est nul de parler ainsi. Ne dites pas “Haro sur l'internaute !”. À partir du moment où on leur offre la possibilité de copier, il ne faut pas les accuser, c'est très grave ! Ils ne font pas d'argent avec tout ça, eux» Bernard Menez «Moi j'ai fait une petite évaluation comme ça, sur les trois ou six années qui viennent, c'est 300 000 emplois qui vont être supprimés. Des gens qui aiment travailler dans la musique» Marc Lavoine sur www.lestelechargements.com«Je venais tout juste de sortir mon nouvel album et j'ai entendu dans une boîte de nuit un DJ jouer mon titre à une résolution mp3 qui était vraiment assez scandaleuse. Et je venais juste de sortir de la prod', donc je sais le temps, l'énergie, la recherche que j'ai mis pour avoir un son dont j'étais assez fier, et ça m'a fait vraiment mal au cœur d'entendre ma musique tordue comme ça»Martin Solveig sur www.lestelechargements.com«Il faut trouver une rémunération qui soit juste ; tout le monde paie ses sonneries de téléphone portable, ses communications, pourquoi ne paierait-on pas les droits liés à un film» Bertrand Tavernier sur www.lestelechargements.com«Quand j'étais jeune j'ai volé quelques 45 tours à Nancy, des livres de poche aussi, et à l'époque j'étais mort de trouille parce qu'il y avait vraiment la notion de piquer. Quand on met un objet dans sa poche et qu'on doit faire attention de pas se faire prendre par les vendeurs, on a vraiment la notion qu'on vole. Maintenant, quand on pirate un film ou de la musique sur Internet, j'ai conscience que c'est abstrait»Jean-Pierre Jeunet sur www.lestelechargements.com