Dans le club

Présent ce samedi aux platines du Mark XIII aux côtés de Michel Hamburger, Redastaire défend un esprit hip-hop aussi éclectique que dansant, englobant sans complexe électro et tubes festifs. Damien Grimbert


C'est à l'âge de 17 ans, en 1996, que Redastaire fait ses débuts dans le deejaying, sous l'égide du CH2. D'abord focalisé sur le scratch et les mixs en soirée, il “renaît”, après un break d'un an en 1998, en s'ouvrant aux sonorités électro, le live à Birmingham Alive 1997 de Daft Punk servant de déclencheur. Rapidement, il étoffe sa discographie de vieilleries funk et disco, et se forge une solide culture électro/clash/hip-hop, histoire de faire passer sur le dancefloor sa vision du hip-hop : une musique festive fortement teintée d'électro, sans barrière, énergique et toujours changeante, à l'image du dernier TTC, Bâtards Sensibles, en passe de se transformer en véritable étendard d'une nouvelle culture hip-hop. Aucune timidité non plus à inclure les sons les plus pourris, comme le Short dick man de 20 Fingers, s'ils produisent l'effet escompté sur le dancefloor. Aussi éclectiques que surprenants, les mixs de Redastaire se déclineront d'ici quelques mois sur CD, avec la sortie d'une mixtape perso, et d'une autre aux côtés de ses acolytes de Je Déteste La Musique, avec lesquels il anime l'émission de radio éponyme.Michel Hamburger & Redastaire le 26 mars au Mark XIIIJe Déteste La Musique, tous les dimanches à 22h sur Radio Campus 90.8 FM


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Mr Ambassadeur