Jukebox


The worst MC (in Gonzales über alles)La bidouille sonore poussée à son sommet : un gros beat hip hop mélangé à du sampling, des notes de piano aériennes, un chant réduit à sa plus simple expression, un clip tourné à l'arrache dans une maison de retraite, traduisant la générosité fondamentale du garçon.Take me to Broadway (in Presidential suite)Un tube monstrueux : l'extrême efficacité sonore n'a d'égale que la pertinence et la relative crudité des paroles. La puissance musicale du garçon trouve ici son plein essor, sa science mélodique également.Salon saloon (in Solo Piano)Le morceau vous happe dès les premières notes, vous fait voyager dans des émotions complexes, entre clins d'œil nostalgiques, lyrisme distancié, plaisir instantané, le tout transcendé par une interprétation littéralement investie.C major (in Soft Power)Une mélodie joliment désuète, relevée des “hmmmmmm-hmmmmmm-hmmmmmm“ de l'interprète, et mâtinée de quelques sons d'ambiance en studio. Des “accidents sonores“ qui s'incorporent parfaitement au rendu final.


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Des reines se meurent