Septième ciel

D'Andreas Dresen (All, 1h36) avec Ursula Werner, Horst Rehberg…


Inge, 60 ans, sonne chez Karl, 76 ans. Lorsque leurs regards se croisent, c'est le coup de foudre, et les deux seniors s'envoient en l'air sur la moquette comme deux ados. Problème : Inge est mariée depuis 30 ans au très auguste Werner... Il faut reconnaître à Andreas Dresen sa justesse de ton, l'admirable impudeur qui lui permet de capter l'intimité de ses ébats comme la beauté de ses corps flétris et pourtant bouillonnants de désir. Malheureusement, le miracle tourne court au gré d'un récit paradoxalement trop convenu, dont l'issue s'avère rapidement prévisible. D'autant que le hasard du calendrier fait sortir ce Septième ciel quelques mois à peine après le très beau Trop jeunes pour mourir de Park Jin-Pyo, chroniques d'amours canoniques autrement plus pertinentes…
FC


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Cinéma