Femmes, je vous aime

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8 mars 1997, 21h, Paris. Une seule soirée-concert, plusieurs artistes, que des femmes. Le festival Les Femmes s’en mêlent est né, un évènement exclusivement réservé à la scène pop (et « dérivés ») indépendante féminine et internationale. Depuis, Stéphane Amiel et l’équipe d’Impérial (l’agence de tournée organisatrice) ont développé d’année en année l’affaire jusqu’à cette édition 2009 qui comptabilise des représentations dans 23 villes françaises. Dont Grenoble qui, par le biais d’un travail de collaboration entre Laurent Simon (directeur et programmateur de la salle de concert le Ciel) et LFSM, participe activement à cette manifestation depuis 2002. En 11 ans, le festival a accueilli pléthore d’artistes, dont un nombre certain a par la suite « percé », permettant ainsi d’inscrire Impérial dans le top 1 des découvreurs de talents pop féminins. Ont défilé des artistes de contrées et d’univers différents telles qu’Elysian Fields (2001), Shannon Wright (2002), Ellen Allien (2003), Feist (en 2004, et ce juste avant sa fulgurante ascension), Electrelane (2005), The Organ (2006), CSS (2007) ou encore Emily Jane White (2008). La réforme au féminin
La diversité et l’originalité des artistes présentées affichent clairement le renouvellement de la scène indépendante féminine, mais aussi la détermination d’Impérial à dénicher des projets forts aux sonorités nouvelles. Ça commence fort vendredi 17 avril avec deux artistes qui sont à coup sûr les grandes surprises de ce festival. Tout d’abord Lily Frost, la chanteuse canadienne au swing folk qui joue avec les répertoires (des années 30 à aujourd’hui, l’artiste confesse une passion sans concession pour Billie Holiday) comme avec les atmosphères (elle est capable du plus sombre comme du plus léger). Puis la suédoise Nina Kinert, qui viendra présenter son electronica folk (bidouillages électroniques sur fond de folk), qu’elle déclamera pour l’occasion en version intimiste piano/violoncelle. Ça enchaîne le 23 avec un plateau composé des anglais de Cranes (entre folk brumeuse et ambiant electro) et de la songwriter américaine Scary Mansion (folk rock hanté dans la lignée d’Emily Jane White). Puis Clare & the Reasons le 24, pour finir en beauté le 26 avec notre duo de cœur de l’année Wildbirds & Peacedrums. Quelques mois à peine après leur venue, le duo fait un retour très attendu sur les planches du Ciel, qui résonnent encore de leur percussive soul des plus tribales. Les Femmes s’en mêlent
Du 17 au 26 avril au Ciel de Grenoble

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