Sélection maison

Avec un enthousiasme sidérant, les cinéphages du PB vous livrent leurs conseils pour passer une journée cinématographiquement mémorable. FC & CC


Coraline d'Henry Selick
Le réalisateur de L'étrange Noël de Monsieur Jack confirme ici qu'il est bel et bien un auteur et non un exécutant, un authentique artiste à l'identité visuelle marquée, au ton frondeur dans le paysage lénifiant de l'animation américaine. Les beaux gosses de Riad Sattouf
Surgi de nulle part ou presque, un teen movie français jubilatoire, sans condescendance, jamais caricatural malgré ses ressorts comiques énormes. Un soulagement énorme quant à la capacité du cinéma français à adopter un vrai regard sur son sujet. Piano Forest de Masayuki Kojima
L'histoire d'amitié, de rivalité et peut-être d'autre chose entre deux enfants qui veulent devenir pianistes, l'un par atavisme, l'autre par passion. Une fable morale mais pas moralisatrice, pleine de sous-textes passionnants et très joliment animée.Jusqu'en enfer de Sarm Raimi
Modeste, fun, tout aussi jouissif qu'inconséquent, le tout petit dernier opus de Sam Raimi est, à bien des égards, le film idéal de toute fête du cinéma qui se respecte un minimum - même si ce n'est pas votre tasse de thé, on ne peut décemment pas résister à un bouc en images de synthèse traitant la pauvre héroïne de «Grosse pute» d'une ridicule voix rauque. Antichrist de Lars Von Trier
L'œuvre malade et bancale d'un cinéaste misanthrope en pleine crise de foi, qui divise la rédaction au point que chacun vit maintenant prostré dans son coin, à hurler des insanités en araméen. L'objet de conversation idéal pour attendre dans la file d'attente de la prochaine séance - même si le film vous donne envie de vomir des crucifix, on ne peut décemment pas résister à un renard en animatronique affirmant que «Le chaos règne».


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Étoiles et toiles