Les concerts à venir


Têtes d'affiche Ce sont les artistes les plus attendus localement de cette deuxième partie de saison, et ne vous en faites pas, on vous en recausera en long, large, travers, et même plus s'il le faut. Les hostilités démarrent dès le 27 janvier au Summum avec des sales gosses comme on les aime, les Arctic Monkeys. Elles se poursuivront dans la même salle le mercredi 10 février, avec le grand retour sur scène du plus grand dandy français du monde, môssieur Jacques Dutronc. Un mois plus tard, le 9 mars, embouteillage prévu au Palais des Sports, où la voix magistrale du gigantesque Leonard Cohen devrait faire oublier l'acoustique approximative du lieu. Enfin, le 23 mars, Phoenix, le groupe “plus hype, tu meurs en suffocant dans le lip gloss“ de monsieur Sofia Coppola honorera la MC2 d'une visite de courtoisie. AddictSi vous lisez ce journal depuis au moins un an, ce que je vais vous dire ne va absolument pas vous étonner : ici, on est raides dingues de Fantazio, contrebassiste fou, compositeur nomade modulant sa voix d'un extrême à l'autre, performer incandescent n'offrant jamais deux fois le même live, parolier génial jouant des mots et des langues avec une aisance que beaucoup devrait lui envier. On a follement aimé 5000 ans de danse crue, le successeur discographique de son Sweet Little Mother Fucking Show, et on trépigne à l'idée de le revoir une cinquième fois (et oui) en concert, cette fois-ci sur la scène de l'Hexagone meylanais (le 5 février). On parie que sa prestation devrait électriser un public trop sage…Fils de popPas étonnant que les Bikini Machine aient sorti un album hommage à Jacques Dutronc : on retrouve dans leurs productions la même attitude nonchalante mise en balance avec de grandes qualités musicales. Ironie textuelle, mélodies rétro bidouillées avec un soin d'orfèvre, la musique de Bikini Machine vous happe par le col, vous nargue d'un air matois avant de vous inviter à danser. La preuve, pour les éternels sceptiques, le 11 mars à la Bobine. PrédictionsInutile de vous cacher, de simuler l'indifférence envers la musique folk ou de vous mettre à jurer en araméen juste pour le kiff : ce début d'année, vous allez tomber amoureux. D'Emily Jane White tout d'abord, qui reviendra une nouvelle fois traumatiser le public du Ciel le 9 février de ses ballades à la mélancolie si enivrante. D'Ane Brun (le 18 mars à la Maison de la Musique de Meylan), ensuite, puisque ça fait trois ans que vous vous maudissez d'avoir loupé la vibrante norvégienne au Cabaret Frappé et que le karma, cet enfoiré au cœur de pierre, vous fait enfin une fleur.


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Le marathon du verbe