La Robe du soir

De Myriam Aziza (Fr, 1h35) avec Lio, Alba Gaïa Belluggi…


S'il n'y avait qu'une chose à sauver de ce téléfilm égaré sur grand écran, ce serait le tempo de sa mise en scène : une sorte de petite musique triste qui rythme plans et séquences avec une lenteur maîtrisée. Le reste est inepte. Le film raconte la rivalité entre une collégienne de douze ans et sa prof de français, aussi libre et pétulante que la petite est introvertie et taciturne. À partir de là, encéphalogramme plat niveau scénario et dialogues, et surtout absence totale d'ambition : l'image est laide, les acteurs ternes, les situations convenues. Gentillet jusqu'à l'insignifiance, appuyant toutes ses intentions par des symboles grossiers, La Robe du soir est encore un de ces objets impersonnels qui hantent trop souvent le cinéma de chez nous.
CC


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