Previews

Une sélection (subjective) d'autres propositions qui ont retenu notre attention. AM


L'ouverture.
Ce sera vendredi 14, à l'Odyssée d'Eybens. Avec Bernadéte Bidàude, artiste à l'origine (avec d'autres) du renouveau du conte. Elle présentera deux de ses textes que l'on nous assure poétiques : Tourmente et Fleur de peau. On est partants.Musiques et paroles.
L'auteur et comédien-conteur Gérard Potier investira le Théâtre 145 dimanche 16 et lundi 17 pour deux spectacles très différents. Pas bouger le chien d'abord, coécrit avec François Rollin, et interprété avec un accordéoniste : un duo sur des histoires actuelles, « mythologies familiales ou de village ». 36000 lettres de Gaston Chaissac ensuite : Potier s'est replongé dans la correspondance monstre de ce peintre atypique, qui écrivait quatre à cinq heures par jour. Une proposition qui tombe à pic après la rétrospective que le Musée de Grenoble avait offerte à Chaissac. Et toujours du côté musique et conte, on retrouve aussi Yannick Jaulin (photo), avec notamment un spectacle (Merlicoquet et autres contes de randonnée – en tournée dans divers lieux de l'agglo pendant le festival) où est intervenu à la musique l'excellent Camille Rocailleux de la compagnie lyonnaise Arcosm (extraits disponibles sur son myspace).Les midis.
La chargée de com de la Fnac, pleine d'entrain, nous l'assure : chaque midi pendant le festival, c'est la folie dans le forum du magasin blindé pour l'occasion. En effet, du lundi 17 au vendredi 21, et le mardi 25, chaque jour à 12h15, un conteur programmé au festival viendra faire son job à la Fnac. L'entrée est libre, et franchement, ce serait bête de s'en priver !Le colloque.
Lundi 24 et mardi 25, le Palais du Parlement de Grenoble (place Saint-André) sera le théâtre de réflexions diverses et variées sur la nature des contes d'aujourd'hui, et le message qu'ils véhiculent. Voilà qui est dit.La clôture.
Le festival prendra fin avec Dernier rappel, le nouveau spectacle de Pépito Matéo (mardi 25 à l'Hexagone) et dernier d'une trilogie sur les angoisses de notre société. Spectacle que l'on a découvert l'été dernier à Avignon, et qui nous avait semblé fort bancal, notamment niveau rythme. Espérons qu'après neuf mois de maturation, nos réticences soient infirmées.


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«Ne pas reconstituer la veillée d’antan»