Belle, Belle, Belle, la prog' de l'été grenoblois
publié dans Connaître par François Cau le Mardi 8 juin 2010
La Belle Estivale, derrière ce petit nom un brin coquin, se cache l'ensemble des animations estivales proposées par la ville et ses partenaires. Présentations.
Quentin Pourbaix
«Grenoble jeune, Grenoble internationale, Grenoble libérée !». Voilà à gros traits ce que la presse pouvait entendre ce vendredi 4 juin à la présentation des réjouissances estivales qu'orchestre la Ville de Grenoble. Foin de taquineries, il nous faut bien admettre que le programme 2010 de La Belle Estivale, troisième du nom, offre un panel de distractions aussi prometteur que varié.La lettre de mission fixée était en effet ambitieuse, à en croire Michel Destot et Georges Lachar, président de l'Office de Tourisme : proposer à peu de frais un large choix de loisirs aux familles en vacances, inscrire ces activités dans la politique de redéploiement (au Sud) du centre-ville, mettre en perspective la (prétendue ?) vocation «jeune et internationale de la ville», et enfin «rendre visible l'articulation entre l'Office de tourisme et la Bastille» (comprenne qui pourra).Au menu, parties de Beach-Volley, visites muséales, balades guidées à la Bastille ou encore concerts de classique et autres séances de Ciné en plein air. Surtout, on vous recommande chaudement de ne pas manquer la soirée d'ouverture, ou en l'occurrence d'allumage de la Belle Estivale. La Compagnie Carabosse (photo), qui est aux jeux de flammes ce que le Cirque du Soleil est à l'acrobatie, promet en effet pour le quatre juillet un «embrasement poétique» du ciel qui devrait nous en mettre plein les mirettes, et donner enfin un sens à ces écrins de pierre abandonnés que sont les deux amphithéâtres qui bordent l'Isère aux pieds des trois tours. Autre incontournable, le bien sûr tant attendu défilé militaire (ô joie !) du 14 Juillet et son feu d'artifice pétaradant. On en profite pour poser une question qui nous brûle : pourquoi, un jour de fête populaire, faire parader des troufions en armes quand des fanfares de musette, jazz ou ce que vous voulez, feraient aussi bien l'affaire ? En vérité l'autre événement attendu c'est bien sûr le Cabaret Frappé qui, sous la houlette de Loran Stahl, offre une fois de plus une programmation orgasmique.